Investing.com - Le dollar U.S. a conclu avec un pic de deux semaines par rapport au yen, après que la bonne surprise constituée par l'enthousiasme des consommateurs américains ait ranimé les rumeurs de réductions des perfusions d'argent frais de son émettrice.
L'indice du moral des ménages établi par l'université du Michigan est en effet remonté pour ce mois-ci depuis une première évaluation à 82,7 vers 84,1, approchant ainsi le pic de près de six ans établi en mai.
Le mouvement s'est accentué après que Jeremy Stein, membre du conseil directeur de la Réserve Fédérale, ait confirmé que cette dernière pourrait commencer à réduire la voilure de ses rachats d'actifs dès septembre.
Il a cependant précisé que la décision de limiter ces acquisitions devrait se reposer sur les progrès effectué&s depuis leur mise en place, et ne "dépendrait pas trop" des chiffres précédant les prises de décisions.
l'USD/JPY a alors culminé à 99,45, avant de se stabiliser à 99,11, engrangeant 0,83% sur la journée, pour mener son total hebdomadaire à 1,23%.
Il en était de même avec l'euro, L'EUR/USD touchant le fond à 1,2985, avant de s'établir à 1,3009, perdant 0,22% journaliers et 0,61% sur la semaine.
Les bruits selon lesquels la banque centrale des Etats-Unis pourrait entamer la fermeture des vannes avaient été étouffés mercredi par la révision à la baisse de leur produit intérieur brut pour les trois premiers mois de l'année.
Le département d'état au commerce a ainsi révélé que celui-ci n'avait gonflé que de 1,8% annualisés entre début janvier et fin mars, que les 2,4% avancés auparavant aient été revus vers le bas.
La monnaie unique demeurait aussi fragilisée après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait rappelé le même jour qu'il était impossible de prévoir quant les assouplissements prendraient fin.
Le billet vert a aussi pris l'avantage sur la livre sterling, le GBP/USD sombrant dans un creux mensuel de 1,5166, avant de sauver les meubles en remontant à 1,5206, laissant tout de même échapper 0,33% sur la session et 1,07% depuis l'uverture de lundi.
Le bureau des statistiques avait auparavant révélé que l'économie du Royaume-Uni avait connu lors des trois premiers mois de l'année une expansion de 0,3% par rapport à 2012, au lieu des 0,6% préalablement évalués, et de 0,3% d'un trimestre à l'autre, comme pressenti.
L'étalon américain a aussi dominé son cousin australien, établissant un nouveau pic des 33 mois écoulés au passage, l'AUD/USD clôturant à 0,9139, sombrant de 1,45% journaliers et 0,77% sur la semaine.
Les informations officielles sur le volume de la masse salariale non-agricole des Etats-Unis de vendredi prochain seront surveillées comme le lait sur le feu, en quête d'indices sur les avancées du marché de l'emploi du pays, mais les prises de cap de la BCE et de la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi premier juillet
Le Japon fournira les chiffres de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, poumons de son économie, la Chine faisant de même avec deux études, l'une privée et l'autre officielle sur la seconde, son principal pilier économique.
L'association des logisticiens SVME founira son indice des directeurs des achats, précurseur de santé économique.
Le Royaume-Uni fera de même avec celui de ses manufactures, ainsi que des informations sur les prêts nets aux particuliers et le volume des prêts hypothécaires accordés.
La zone euro fera de même avec son taux de chômage officiel et son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les places du Canada demeureront closes pour cause de fête nationale.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur son activité manufacturière, signe avant-coureur de l'état de leur économie.
Mardi 2 juillet
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
En zone euro, l'Espagne fournira les informations portant sur les variations dans le nombre de ses demandeurs d'emploi.
Le Royaume-Uni fera de même avec son indice des directeurs des achats dans le domaine de la construction, précurseur de sa santé économique.
Les Etats-Unis concluront avec le volume des commandes passées auprès de leurs usines, préfigurant la production à venir.
Mercredi 3 juillet
L'Australie révèlera le solde de son commerce extérieur, ainsi que le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le bloc euro ne sera pas en reste avec le volume des siennes, tandis que l'Espagne et l'Italie fourniront l'état de l'activité de leurs secteurs tertiaires.
Le Royaume-Uni fera de même avec celle du sien, préfigurant l'état de son économie.
Le gouvernement canadien les imitera avec son état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP dévoilera ses chiffres portant sur le volume de la masse salariale non-agricole, qui précède de deux jours les chiffres émanant des autorités, lesquelles rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage avec une journée d'avance, ainsi que des informations ayant trait aux échanges avec l'étranger.
L'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec un rapport sur l'activité des prestataires de services du pays.
Jeudi 4 juillet
Les autorités australiennes révèleront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir
La Banque Centrale Européenne annoncera son taux directeur, lequel sera suivi d'une conférence de presse très attendue de son président Mario Draghi à ce sujet.
La Banque d'Angleterre fera elle aussi connaître son taux de base.
Les places des Etats-Unis demeureront inactives pour cause de fête de l'indépendance.
Vendredi 5 juillet
La Banque Nationale Suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes, et les autorités helvètes feront de même avec une étude sur l'évolution des prix à la consommation.
L'Allemagne ne sera pas en reste, avec le volume des commandes passées auprès de ses usines, préfigurant la production à venir.
Le gouvernement canadien dévoilera les variations dans les nombres des salariés et dans celui des demandeurs d'emploi, réflétant la vigueur de l'économie, alors que le groupe d'études économiques Ivey fournira son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis achèveront quand à eux la semaine avec leurs informations portant sur le volume de la masse salariale hors agriculture, leur taux de chômage et les revenus horaires moyens.
L'indice du moral des ménages établi par l'université du Michigan est en effet remonté pour ce mois-ci depuis une première évaluation à 82,7 vers 84,1, approchant ainsi le pic de près de six ans établi en mai.
Le mouvement s'est accentué après que Jeremy Stein, membre du conseil directeur de la Réserve Fédérale, ait confirmé que cette dernière pourrait commencer à réduire la voilure de ses rachats d'actifs dès septembre.
Il a cependant précisé que la décision de limiter ces acquisitions devrait se reposer sur les progrès effectué&s depuis leur mise en place, et ne "dépendrait pas trop" des chiffres précédant les prises de décisions.
l'USD/JPY a alors culminé à 99,45, avant de se stabiliser à 99,11, engrangeant 0,83% sur la journée, pour mener son total hebdomadaire à 1,23%.
Il en était de même avec l'euro, L'EUR/USD touchant le fond à 1,2985, avant de s'établir à 1,3009, perdant 0,22% journaliers et 0,61% sur la semaine.
Les bruits selon lesquels la banque centrale des Etats-Unis pourrait entamer la fermeture des vannes avaient été étouffés mercredi par la révision à la baisse de leur produit intérieur brut pour les trois premiers mois de l'année.
Le département d'état au commerce a ainsi révélé que celui-ci n'avait gonflé que de 1,8% annualisés entre début janvier et fin mars, que les 2,4% avancés auparavant aient été revus vers le bas.
La monnaie unique demeurait aussi fragilisée après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait rappelé le même jour qu'il était impossible de prévoir quant les assouplissements prendraient fin.
Le billet vert a aussi pris l'avantage sur la livre sterling, le GBP/USD sombrant dans un creux mensuel de 1,5166, avant de sauver les meubles en remontant à 1,5206, laissant tout de même échapper 0,33% sur la session et 1,07% depuis l'uverture de lundi.
Le bureau des statistiques avait auparavant révélé que l'économie du Royaume-Uni avait connu lors des trois premiers mois de l'année une expansion de 0,3% par rapport à 2012, au lieu des 0,6% préalablement évalués, et de 0,3% d'un trimestre à l'autre, comme pressenti.
L'étalon américain a aussi dominé son cousin australien, établissant un nouveau pic des 33 mois écoulés au passage, l'AUD/USD clôturant à 0,9139, sombrant de 1,45% journaliers et 0,77% sur la semaine.
Les informations officielles sur le volume de la masse salariale non-agricole des Etats-Unis de vendredi prochain seront surveillées comme le lait sur le feu, en quête d'indices sur les avancées du marché de l'emploi du pays, mais les prises de cap de la BCE et de la Réserve Bancaire d'Australie ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi premier juillet
Le Japon fournira les chiffres de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, poumons de son économie, la Chine faisant de même avec deux études, l'une privée et l'autre officielle sur la seconde, son principal pilier économique.
L'association des logisticiens SVME founira son indice des directeurs des achats, précurseur de santé économique.
Le Royaume-Uni fera de même avec celui de ses manufactures, ainsi que des informations sur les prêts nets aux particuliers et le volume des prêts hypothécaires accordés.
La zone euro fera de même avec son taux de chômage officiel et son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les places du Canada demeureront closes pour cause de fête nationale.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur son activité manufacturière, signe avant-coureur de l'état de leur économie.
Mardi 2 juillet
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
En zone euro, l'Espagne fournira les informations portant sur les variations dans le nombre de ses demandeurs d'emploi.
Le Royaume-Uni fera de même avec son indice des directeurs des achats dans le domaine de la construction, précurseur de sa santé économique.
Les Etats-Unis concluront avec le volume des commandes passées auprès de leurs usines, préfigurant la production à venir.
Mercredi 3 juillet
L'Australie révèlera le solde de son commerce extérieur, ainsi que le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le bloc euro ne sera pas en reste avec le volume des siennes, tandis que l'Espagne et l'Italie fourniront l'état de l'activité de leurs secteurs tertiaires.
Le Royaume-Uni fera de même avec celle du sien, préfigurant l'état de son économie.
Le gouvernement canadien les imitera avec son état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP dévoilera ses chiffres portant sur le volume de la masse salariale non-agricole, qui précède de deux jours les chiffres émanant des autorités, lesquelles rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage avec une journée d'avance, ainsi que des informations ayant trait aux échanges avec l'étranger.
L'institut de gestion des approvisionnements conclura de son côté la journée avec un rapport sur l'activité des prestataires de services du pays.
Jeudi 4 juillet
Les autorités australiennes révèleront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir
La Banque Centrale Européenne annoncera son taux directeur, lequel sera suivi d'une conférence de presse très attendue de son président Mario Draghi à ce sujet.
La Banque d'Angleterre fera elle aussi connaître son taux de base.
Les places des Etats-Unis demeureront inactives pour cause de fête de l'indépendance.
Vendredi 5 juillet
La Banque Nationale Suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes, et les autorités helvètes feront de même avec une étude sur l'évolution des prix à la consommation.
L'Allemagne ne sera pas en reste, avec le volume des commandes passées auprès de ses usines, préfigurant la production à venir.
Le gouvernement canadien dévoilera les variations dans les nombres des salariés et dans celui des demandeurs d'emploi, réflétant la vigueur de l'économie, alors que le groupe d'études économiques Ivey fournira son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis achèveront quand à eux la semaine avec leurs informations portant sur le volume de la masse salariale hors agriculture, leur taux de chômage et les revenus horaires moyens.