La monnaie unique européenne se maintenait à proximité immédiate des 1,35 dollar jeudi midi, sans parvenir à enregistrer de net rebond alors qu'elle se traite toujours non loin de ses plus bas niveaux en huit mois. A cette heure, l'euro grappille 0,08% contre le dollar à 1,3475 tout en gagnant 0,17% face au yen, à 136,94, et 0,24% face au sterling à 0,7920.
Rien à signaler face au franc suisse, neutre à 1,2151 franc l'euro (+ 0,04%).
Certes, les nouvelles économiques de la matinée sont plutôt positives. Selon l'estimation 'flash' de Markit, la croissance économique de la zone euro a enregistré un rebond en juillet, avec un indice PMI ressorti en hausse à 54, contre 52,8 en juin, qui constituait un plus bas de six mois.
Le rebond de l'indice PMI allemand au mois de juillet conjugué au ralentissement de la contraction du secteur privé en France est de bon augure pour le redressement de la zone euro après l'accès de faiblesse des mois précédents, estiment jeudi les économistes de Natixis. Mais ils mettent en garde contre la divergence des deux principales économies de la zone euro.
'Si l'activité globale reste en berne en France du fait des faibles performances du secteur manufacturier, le secteur privé a rebondi en Allemagne grâce à une accélération dans les services qui n'avait jamais été aussi vive depuis trois ans', indique la banque française.
'Même si la croissance s'intensifie, la hausse du PIB reste modeste, les données PMI de juillet suggérant un taux d'expansion trimestriel de l'ordre de 0,4%', nuance Chris Williamson, économiste principal de Markit, qui rappelle les craintes liées au dossier ukrainien.
En outre, pour les devises, la trame de fond ne change pas : selon les cambistes de Société Générale, 'les investisseurs ne sont pas inquiets de la future politique de la Fed et chassent toujours le rendement'. Certes, le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral américain à dix ans est passé sous les 2,50%, mais les perspectives en la matière sont plus négatives pour la zone euro que pour la Fed, qui devrait relever ses taux directeurs quelque part en 2015.
Or à l'inverse, un durcissement monétaire ne semble pas au goût du jour pour la BCE. C'est que ce Société Générale appelle 'la divergence transantlantique', qui soutient la demande de produit de taux libellés en dollars, et donc de dollars.
Cet après-midi, les opérateurs de changes prendront connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage attendues en légère hausse à 308.000, puis les ventes de logements neufs, qui pourraient selon le consensus se tasser de 504.000 à 479.000 unités.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Rien à signaler face au franc suisse, neutre à 1,2151 franc l'euro (+ 0,04%).
Certes, les nouvelles économiques de la matinée sont plutôt positives. Selon l'estimation 'flash' de Markit, la croissance économique de la zone euro a enregistré un rebond en juillet, avec un indice PMI ressorti en hausse à 54, contre 52,8 en juin, qui constituait un plus bas de six mois.
Le rebond de l'indice PMI allemand au mois de juillet conjugué au ralentissement de la contraction du secteur privé en France est de bon augure pour le redressement de la zone euro après l'accès de faiblesse des mois précédents, estiment jeudi les économistes de Natixis. Mais ils mettent en garde contre la divergence des deux principales économies de la zone euro.
'Si l'activité globale reste en berne en France du fait des faibles performances du secteur manufacturier, le secteur privé a rebondi en Allemagne grâce à une accélération dans les services qui n'avait jamais été aussi vive depuis trois ans', indique la banque française.
'Même si la croissance s'intensifie, la hausse du PIB reste modeste, les données PMI de juillet suggérant un taux d'expansion trimestriel de l'ordre de 0,4%', nuance Chris Williamson, économiste principal de Markit, qui rappelle les craintes liées au dossier ukrainien.
En outre, pour les devises, la trame de fond ne change pas : selon les cambistes de Société Générale, 'les investisseurs ne sont pas inquiets de la future politique de la Fed et chassent toujours le rendement'. Certes, le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral américain à dix ans est passé sous les 2,50%, mais les perspectives en la matière sont plus négatives pour la zone euro que pour la Fed, qui devrait relever ses taux directeurs quelque part en 2015.
Or à l'inverse, un durcissement monétaire ne semble pas au goût du jour pour la BCE. C'est que ce Société Générale appelle 'la divergence transantlantique', qui soutient la demande de produit de taux libellés en dollars, et donc de dollars.
Cet après-midi, les opérateurs de changes prendront connaissance des inscriptions hebdomadaires au chômage attendues en légère hausse à 308.000, puis les ventes de logements neufs, qui pourraient selon le consensus se tasser de 504.000 à 479.000 unités.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.