Le S&P 500 rebondit, entre menaces de tarifs sur le cuivre et minutes de la Fed
Investing.com - Danske Bank (CSE:DANSKE) s’attend désormais à une seule baisse supplémentaire de 25 points de base des taux de la Banque centrale européenne en septembre, ramenant le taux de dépôt à 1,75%, et a abandonné sa prévision précédente d’une baisse en juillet.
La banque envisage une réduction supplémentaire possible, mais moins probable, au quatrième trimestre, alors que les pressions inflationnistes s’atténuent mais que l’incertitude concernant la trajectoire de la BCE persiste.
Cette révision des perspectives fait suite aux nouvelles données montrant que l’inflation de la zone euro a chuté à 1,9% en glissement annuel en mai, contre 2,2% en avril et en dessous de l’objectif de 2% de la BCE.
Le ralentissement a été largement entraîné par une décélération de l’inflation des services, qui est tombée à 3,2% en glissement annuel contre 4,0%, avec une baisse mensuelle de 0,04%. Les données suggèrent que le pic d’avril était faussé par le calendrier de Pâques, et la moyenne des deux derniers mois confirme une tendance désinflationniste.
Le ralentissement de la croissance des salaires a également contribué à l’atténuation des pressions inflationnistes. La rémunération par employé a diminué à 3,8% au premier trimestre, contre 4,1% au trimestre précédent. Les projections du personnel de la BCE de juin prévoient que la croissance des salaires tombera à 3,2% en 2024 et à 2,8% en 2026 et 2027.
Malgré une baisse des taux de 25 points de base en juin, la présidente de la BCE Christine Lagarde a adopté un ton étonnamment restrictif, indiquant que le cycle de baisse des taux pourrait toucher à sa fin ou être déjà terminé.
Le personnel de la BCE a également revu à la baisse les prévisions d’inflation à 2,0% pour 2025 (contre 2,3%) et à 1,6% pour 2026 (contre 1,9%). Lagarde a minimisé ces révisions, attribuant une grande partie du changement à des effets temporaires comme les prix de l’énergie.
Pendant ce temps, l’économie de la zone euro reste atone mais continue de se développer. L’indice PMI manufacturier s’est légèrement amélioré à 49,4 en mai contre 49,0, soutenu par une production et des commandes plus élevées tant au niveau national qu’international, suggérant que l’incertitude du commerce extérieur a eu un impact limité.
Cependant, le secteur des services s’est contracté pour la première fois depuis novembre, l’indice PMI tombant à 49,7 contre 50,1, en raison d’une demande intérieure et étrangère faible.
La croissance du PIB de la zone euro pour le premier trimestre a été révisée à la hausse à 0,6% en glissement trimestriel, contre une estimation initiale de 0,3%, principalement en raison d’une hausse de 10% du PIB irlandais, alimentée par les exportations pharmaceutiques et les investissements étrangers en actifs incorporels.
En politique, le leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a retiré son parti de la coalition gouvernementale le 3 juin, provoquant la démission du Premier ministre Schoof et ouvrant la voie à des élections anticipées le 29 octobre.
La coalition s’est effondrée après seulement 11 mois en raison de différends sur la politique d’immigration. Wilders vise maintenant le poste de Premier ministre, bien que le soutien à son parti ait diminué depuis sa victoire électorale de 2023.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.