PARIS (Reuters) - Les trois dernières personnes en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de la préfecture de police de Paris ont été remises en liberté mercredi soir, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Parmi elles figure notamment une policière de la police aux frontières (PAF), en poste à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, dont le mari était une connaissance de Mickaël H., l'auteur de la tuerie qui a fait quatre morts.
L'imam controversé de la mosquée de Gonesse (Val-d'Oise), dont il a suivi les prêches, avait déjà été relâché lundi.
Selon le parquet antiterroriste, Mickael H., un agent administratif qui travaillait au service informatique de la préfecture de police, présentait des signes de radicalisation et a agi avec préméditation. Il a été abattu par un membre des forces de l'ordre dans l'enceinte même de la préfecture après son attaque.
(Bureau de Paris, édité par Jean-Stéphane Brosse)