LYON (Reuters) - Le fabricant de poids lourds Renault (PARIS:RENA) Trucks a annoncé mardi un projet de suppression de 512 emplois sur ses sites historiques de l'agglomération lyonnaise.
Le projet dévoilé lors d'un comité d'entreprise, prévoit 591 suppressions de postes, pour l'essentiel dans les services administratifs de l'organisation commerciale, et la création de 79 autres, a précisé la filiale de Volvo AB dans un communiqué.
Il "prévoit le maintien de tous les sites de fabrication de camions, et de leurs composants, en France" et "n'affecterait pas les postes d'agents de production."
Selon le syndicat CFE-CGC, une partie de l'activité informatique du site de Lyon sera en outre externalisée.
Il s'agit de la deuxième vague de suppressions d'effectifs annoncée en un an par Renault Trucks, celle de 2014 ayant porté sur 508 postes.
Renault Trucks a exprimé sa "volonté de limiter autant que possible le nombre de départs contraints".
La CFE-CGC a dénoncé "la politique financière à très court terme initiée par le fonds de pension activiste et prédateur Cevian devenu en février dernier le premier actionnaire du groupe Volvo".
La direction du groupe a indiqué que les mesures annoncées visaient à réduire les coûts structurels de l'entreprise, jugés "trop élevés". Elle mise également sur le lancement de nouveaux véhicules pour soutenir ses ventes.
(Catherine Lagrange, avec Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Yann Le Guernigou)