Le Premier ministre chinois Li Keqiang est arrivé jeudi à la mi-journée à Toulouse, dernière étape d'une visite officielle de trois jours en France, riche en accords économiques, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le dirigeant chinois, accompagné de son épouse, a été accueilli à l'aéroport de Toulouse-Blagnac par le Premier ministre français Manuel Valls et par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
Les dirigeants des deux pays devaient se rendre immédiatement au Conseil régional de Midi-Pyrénées pour y clore ensemble un forum économique franco-chinois réunissant une centaine d'entreprises chinoises et autant d'entreprises françaises désireuses de développer leurs affaires en commun.
Les investissements chinois en France "sont bons pour notre développement économique et pour l'emploi", martelait ainsi Manuel Valls dans une interview au quotidien régional La Dépêche du Midi de jeudi.
L'importance économique de cette visite officielle a été soulignée dès la première journée, mardi à Paris, par la signature d'une avalanche de contrats avec Alstom (PARIS:ALSO), Engie et Airbus (PARIS:AIR).
Le groupe aéronautique européen, dont le siège est à Toulouse, a reçu une commande ferme de 45 avions long courrier A330 de la part de la holding publique d'achat d'avions China Aviation Supplies représentant 10 milliards d'euros, plus des options sur 30 appareils supplémentaires pouvant porter la commande à 16,1 milliards d'euros.
Mercredi à Marseille le Premier ministre chinois a également assisté à la signature de deux importants contrats de fincancement et de construction d'infrastructures portuaires, entre l'armateur CMA-CGM, numéro trois mondial du transport maritime, et des partenaires chinois.
Au total, une cinquantaine d'accords dans de nombreux secteurs devaient sortir de cette visite officielle, marquant des relations économiques "à leur meilleur niveau historique" selon Paris.
Avant que Li Keqiang quitte la France en s'envolant de Toulouse, le dernier de ces accords devait symboliquement être signé au sein des usines Airbus jeudi après-midi.
Comme complément ou contrepartie à la commande d'A330 signée à Paris, les Premiers ministres devaient parapher un accord en vue de la création par Airbus d'un centre d'aménagement intérieur des cabines des A330 destinés à la Chine dans l'usine qui assemble et aménage déjà des A320 dans la ville chinoise de Tianjin.