PARIS (Reuters) - Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT) est resté quasiment stable au troisième trimestre en France (hors Mayotte), progressant de 0,1 point pour s'établir à 8,1% de la population active, soit son niveau d'avant-crise, selon les données publiées vendredi par l'Insee.
Après les fortes variations jusqu'à l'été 2020 dans un contexte perturbé par les confinements successifs sur fond de pandémie de COVID-19, le taux de chômage n'a pas connu d'évolution significative depuis le quatrième trimestre de l'an dernier, enchaînant depuis des hausses et des baisses de 0,1 point (soit des variations inférieures à la marge d'erreur de cette estimation "à plus ou moins 0,3 point près").
Il se maintient donc depuis quasiment un an près de son niveau de 8,1% à fin 2019, avant la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.
En se fondant sur les critères du BIT, ce qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs s'élevait à 2,4 millions en France métropolitaine en moyenne au troisième trimestre, soit 52.000 personnes de plus qu'au trimestre précédent.
A titre de comparaison, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) inscrits à Pôle emploi s'est établi à 3,54 millions en moyenne au troisième trimestre pour la France entière.
Sur la période juillet-septembre, le taux d'emploi des 15-64 ans a en revanche nettement progressé, affichant une hausse de 0,5 point pour atteindre 67,6%, un plus haut depuis le début de cette série statistique en 1975.
A ce niveau, il s'inscrit en hausse de 0,7 point par rapport à son niveau d'avant-crise.
(Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)