L'ouverture dans le rouge sur les marchés américains conforte le mouvement de consolidation des indices actions européens, un mouvement toujours nourri par l'incertitude géopolitique ambiante.
Lisbonne perd 1,4% et Madrid 1,2%, tandis que Paris, Milan et Bruxelles cèdent 0,6%, Francfort et Amsterdam 0,5%, Londres 0,3% et que Zurich grappille 0,1%. A New York, le Dow Jones abandonne 0,5% et le Nasdaq 0,2%.
'Le sentiment reste dominé par la question de l'indépendance de l'Ecosse', souligne Tony Cross, analyste marché chez Trustnet Direct, notamment toutefois que Lloyds (+1,5% à 73 pence) attire des chasseurs de bonnes affaires après avoir souffert de ce dossier la veille.
A propos du Royaume Uni, la production industrielle a augmenté de 0,5% (+0,3% dans le seul secteur manufacturier) en juillet, tandis que le déficit commercial s'est accentué à 3,3 milliards de livres, contre 2,5 milliards au mois précédent.
'L'Union Européenne a officiellement adopté hier soir les nouvelles sanctions contre la Russie décidées vendredi', rappelle de son côté un analyste d'Aurel BGC. 'Mais leur entrée en vigueur est reportée ; elle dépendra de la solidité du cessez-le-feu en vigueur'.
Du côté des valeurs, ABB prend la tête à Zurich avec un gain de 1% à 21,7 francs suisses, saluée pour les nouveaux objectifs financiers 2015/2020 et le plan stratégique 'Next Level' présentés par l'équipementier pour l'énergie et l'automation.
Electrolux perd 3,6% à 190 couronnes suédoises sur l'OMX, affecté par une note d'UBS qui a dégradé sa recommandation de 'achat' à 'neutre', compte tenu de l'absence de potentiel de hausse par rapport à son objectif de cours maintenu à 195 couronnes.
A l'inverse, ArcelorMittal prend 0,3% à 11,4 euros à Paris et à Amsterdam, Crédit Suisse ayant relevé son opinion de 'neutre' à 'surperformance' avec un objectif de cours laissé à 14 euros, mais rehaussé de 17 à 18 dollars.
Une note de ce même bureau d'études pèse par contre sur les titres des réassureurs Munich Re (-1,9% à 151,7 euros à Francfort) et Swiss Re (-1,2% à 75,7 francs suisses à Zurich), sur lesquels il est passé de 'neutre' à 'sous-performance'.
L'Oréal (-1,7% à 125 euros) figure en queue du CAC40, son PDG Jean-Paul Agon ayant déclaré dans les colonnes du Figaro s'attendre à une année difficile, anticipant une croissance du marché mondial des cosmétiques 'bien plus faible que prévu'.
Siemens avance de 0,1% à 98,1 euros à Francfort, alors que le conseil de direction a décidé de retirer les actions ordinaires du groupe industriel de la cote à Londres et à Zurich, en raison de volumes d'échanges jugés trop bas sur ces places.
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