Le confiseur Haribo va supprimer d'ici fin 2018 une centaine de postes en France soit 15% de ses effectifs dans l'Hexagone, a indiqué un de ses dirigeants au journal Le Monde, soulignant que les départs volontaires et en préretraite seront privilégiés.
"Il y avait un véritable décalage entre la très bonne situation financière de l'entreprise et le plan de restructuration", admet le président de Haribo France, Jean-Philippe André, alors que la filiale française a notamment vu son chiffre d'affaires doubler en dix ans (250 millions d'euros).
M. André indique que la signature de cet accord a permis de maintenir les deux sites de production du groupe en France, à Uzès et à Marseille.
"Si nous n'avions pas signé l'accord, nous aurions dû fermer un des deux sites avant 2020", déclare M. André, cité par Le Monde, qui indique que les salariés des deux sites se sont prononcés par référendum.
Selon M. André, quelque 72% des votants à Uzès et 62% à Marseille se sont prononcés pour l'accord, lors de ce scrutin.