Wall Street enchaine une seconde séance de fort repli en l'espace de 3 jours: le Dow Jones recule de pratiquement -1,5% (avec 29 titres sur 30 en repli), soit un repli cumulé de -2,8% sur la semaine.
Le 'S&P' s'en tire à peine mieux avec -1,3% à 1.995 (et -2,6% hebdo), de Russel-200 dévisse de -2,1% et le Dow Transport de -2,3% (avec une soudaine flambée de +7% du prix du baril sur le NYMEX en fin de journée).
Mais le plus troublant, c'est qu'à l'opposé des indices européens qui ont pris plus de 7% en moyenne en janvier, Wall Street recule de plus de 3% (soit un différentiel historique de 10% sur un mois, ce qui est énorme): le Dow Jones chute de -3,7%, le S&P de -3%... et pour couronner le tout, le 'VIX' s'envole de +12% à 21, soit +40% sur la semaine écoulée.
Difficile de se convaincre qu'une telle remontée du stress soit seulement due à une ou deux statistiques un peu décevantes, comme la publication d'un recul des commandes à l'industrie ou du produit intérieur brut (PIB) américain, ressorti inférieur aux attentes de 0,4% (à +2,6% au lieu de +3% attendu, un chiffre qui sera certainement révisé à la hausse).
Il est vrai que la division par 2 de la croissance résulte d'un 'effet de base' complètement artificiel (après des pseudo -4% du 1er trimestre), il n'en demeure pas mois qu'il trahit un net tassement de l'investissement des entreprises et le creusement du déficit commercial, malgré la baisse de la facture énergétique: le renforcement du Dollar commence à produire ses effets négatifs sur les exportations US.
la hausse de la consommation des ménages de +4,3%, la plus forte depuis
2006, provient également d'un 'effet de base' qui se couple avec le surcroit de pouvoir d'achat lié à la baisse des carburants.
L'indice d'activité PMI de Chicago s'est, lui, établi à 59,4 points, après 58,3 points le mois dernier et contre environ 57,5 points anticipés... il vient en contradiction des derniers chiffres relatifs à la production industrielle.
En ce qui concerne les valeurs, 90% des composantes du 'S&P' ont perdu du terrain... mais 2 titres ont échappé à la correction généralisée: Google s'est envolé de +4,75% malgré des profits inférieur aux attentes et Amazon a fêté la hausse inattendue de ses bénéfices avec un bond +13,5% à 354$.
C'est ce qui a permis au Nasdaq de limiter son repli à -1% à 4.635.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le 'S&P' s'en tire à peine mieux avec -1,3% à 1.995 (et -2,6% hebdo), de Russel-200 dévisse de -2,1% et le Dow Transport de -2,3% (avec une soudaine flambée de +7% du prix du baril sur le NYMEX en fin de journée).
Mais le plus troublant, c'est qu'à l'opposé des indices européens qui ont pris plus de 7% en moyenne en janvier, Wall Street recule de plus de 3% (soit un différentiel historique de 10% sur un mois, ce qui est énorme): le Dow Jones chute de -3,7%, le S&P de -3%... et pour couronner le tout, le 'VIX' s'envole de +12% à 21, soit +40% sur la semaine écoulée.
Difficile de se convaincre qu'une telle remontée du stress soit seulement due à une ou deux statistiques un peu décevantes, comme la publication d'un recul des commandes à l'industrie ou du produit intérieur brut (PIB) américain, ressorti inférieur aux attentes de 0,4% (à +2,6% au lieu de +3% attendu, un chiffre qui sera certainement révisé à la hausse).
Il est vrai que la division par 2 de la croissance résulte d'un 'effet de base' complètement artificiel (après des pseudo -4% du 1er trimestre), il n'en demeure pas mois qu'il trahit un net tassement de l'investissement des entreprises et le creusement du déficit commercial, malgré la baisse de la facture énergétique: le renforcement du Dollar commence à produire ses effets négatifs sur les exportations US.
la hausse de la consommation des ménages de +4,3%, la plus forte depuis
2006, provient également d'un 'effet de base' qui se couple avec le surcroit de pouvoir d'achat lié à la baisse des carburants.
L'indice d'activité PMI de Chicago s'est, lui, établi à 59,4 points, après 58,3 points le mois dernier et contre environ 57,5 points anticipés... il vient en contradiction des derniers chiffres relatifs à la production industrielle.
En ce qui concerne les valeurs, 90% des composantes du 'S&P' ont perdu du terrain... mais 2 titres ont échappé à la correction généralisée: Google s'est envolé de +4,75% malgré des profits inférieur aux attentes et Amazon a fêté la hausse inattendue de ses bénéfices avec un bond +13,5% à 354$.
C'est ce qui a permis au Nasdaq de limiter son repli à -1% à 4.635.
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