La plupart des marchés actions européens évoluent en territoire négatif à l'approche de la réunion d'urgence des ministres des Finances de l'eurozone. Le dossier grec 'se charge' d'animer l'actualité.
Vers midi, le CAC 40 se replie de 0,6%, tout comme l'Ibex 35 (Madrid), tandis que le Dax, le Footsie 100 et le SMI (Zürich) cèdent respectivement 0,1, 0,2 et 0,4%. Le Footsie MIB (Milan) et l'AEX (Amsterdam) font figure d'exceptions, s'adjugeant de leur côté 0,2 et 0,6%.
'Aujourd'hui est une journée charnière. Faute d'actualité macroéconomique majeure, les opérateurs se tourneront vers la réunion d'urgence des ministres des Finances de la zone euro. En effet, le nouveau gouvernement grec doit présenter son plan pour tenter de sortir son pays de la crise d'austérité dans lequel il est embourbé. Ce plan aura pour but de remplacer le programme d'aide actuel', relatent les équipes de Saxo Banque.
L'hypothèse d'un accord a minima semble plausible, mais il est tout aussi sinon davantage vraisembable qu'il faille encore attendre plusieurs semaines avant la conclusion d'un accord global pour accompagner la sortie de crise de la Grèce et rassurer définitivement les marchés financiers.
Ces derniers ont eu ces derniers jours plusieurs motifs d'inquiétude avec notamment la décision de la BCE de suspendre l'un des ses dispositifs d'aide aux banques grecques, l'abaissement de la note de la Grèce par S&P et le placement sous revue de la note 'Caa1' du pays par Moody's en amont d'un probable déclassement de la note du pays.
Pour clore ce chapitre, on rappellera enfin que le gouvernement d'Alexis Tspiras, très déterminé à en finir avec l'austérité, a officiellement écarté l'idée d'une prolongation de son programme d'aide sous la contrainte de la Troïka.
Considérant l'absence d'indicateur notable à l'exception des stocks hebdomadaires de pétrole américains, les investisseurs sont également focalisés sur l'actualité des valeurs. A Amsterdam, Heineken engrange 1,7% à la faveur de résultats annuels dopées par la Coupe du Monde de Football et d'un relèvement de son dividende.
Le géant néerlandais de la bière a dévoilé un bénéfice net - ajusté d'éléments exceptionnels - en hausse de 11% à 1,76 milliard d'euros au titre de l'année 2014, dépassant ainsi légèrement l'estimation moyenne des analystes.
ING fait encore plus fort avec un gain de 3% dans le sillage de la publication d'un résultat net courant (hors sorties du périmètre en cours d'exercice des filiales assurances, Voya et NN Group) en hausse de 8,5% en 2014 à 3,4 milliards d'euros
On signalera enfin la progression de 4,3% de BIC après des comptes annuels supérieurs aux prévisions.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers midi, le CAC 40 se replie de 0,6%, tout comme l'Ibex 35 (Madrid), tandis que le Dax, le Footsie 100 et le SMI (Zürich) cèdent respectivement 0,1, 0,2 et 0,4%. Le Footsie MIB (Milan) et l'AEX (Amsterdam) font figure d'exceptions, s'adjugeant de leur côté 0,2 et 0,6%.
'Aujourd'hui est une journée charnière. Faute d'actualité macroéconomique majeure, les opérateurs se tourneront vers la réunion d'urgence des ministres des Finances de la zone euro. En effet, le nouveau gouvernement grec doit présenter son plan pour tenter de sortir son pays de la crise d'austérité dans lequel il est embourbé. Ce plan aura pour but de remplacer le programme d'aide actuel', relatent les équipes de Saxo Banque.
L'hypothèse d'un accord a minima semble plausible, mais il est tout aussi sinon davantage vraisembable qu'il faille encore attendre plusieurs semaines avant la conclusion d'un accord global pour accompagner la sortie de crise de la Grèce et rassurer définitivement les marchés financiers.
Ces derniers ont eu ces derniers jours plusieurs motifs d'inquiétude avec notamment la décision de la BCE de suspendre l'un des ses dispositifs d'aide aux banques grecques, l'abaissement de la note de la Grèce par S&P et le placement sous revue de la note 'Caa1' du pays par Moody's en amont d'un probable déclassement de la note du pays.
Pour clore ce chapitre, on rappellera enfin que le gouvernement d'Alexis Tspiras, très déterminé à en finir avec l'austérité, a officiellement écarté l'idée d'une prolongation de son programme d'aide sous la contrainte de la Troïka.
Considérant l'absence d'indicateur notable à l'exception des stocks hebdomadaires de pétrole américains, les investisseurs sont également focalisés sur l'actualité des valeurs. A Amsterdam, Heineken engrange 1,7% à la faveur de résultats annuels dopées par la Coupe du Monde de Football et d'un relèvement de son dividende.
Le géant néerlandais de la bière a dévoilé un bénéfice net - ajusté d'éléments exceptionnels - en hausse de 11% à 1,76 milliard d'euros au titre de l'année 2014, dépassant ainsi légèrement l'estimation moyenne des analystes.
ING fait encore plus fort avec un gain de 3% dans le sillage de la publication d'un résultat net courant (hors sorties du périmètre en cours d'exercice des filiales assurances, Voya et NN Group) en hausse de 8,5% en 2014 à 3,4 milliards d'euros
On signalera enfin la progression de 4,3% de BIC après des comptes annuels supérieurs aux prévisions.
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