Même si l'économie française a mieux résisté à la crise financière mondiale que la majorité de ses pairs européennes, S&P a revu ses estimations de croissance du PIB pour la période 2014-2016 à la baisse.
L'agence de notation pointe la quasi-nullité de la croissance de la deuxième économie de la zone euro depuis 2013. Les perspectives de cette dernière sont par ailleurs peu réjouissantes au regard des derniers indicateurs disponibles, et 'tandis que la zone euro entamait une reprise modeste, le rythme de croissance du PIB français est resté inférieur à la moyenne continentale, excepté au troisième trimestre de 2014 sous l'effet d'une hausse de la consommation du secteur public (+0,3% contre +0.2% pour la zone euro)', souligne S&P.
L'incertitude fiscale en particulier pèse sur les choix des agents économiques (ménages, entreprises), poursuit l'agence de notation, selon laquelle la croissance du PIB, actuellement pénalisée par une faible compétitivté et la modeste rentabilité des entreprises, sera pour les deux prochaines années tributaire de la consommation des ménages, laquelle stagne depuis trois ans.
'Les réformes du marché du travail et de la fiscalité des entreprises introduites ces deux dernières nécessiteront du temps avant de produire un effet sur la croissance', estime S&P, qui au bout du compte table sur des hausses du PIB de respectivement 0,4, 0,7 et 1,2% pour 2014, 2015 et 2016.
L'agence était jusqu'ici plus optimiste puisqu'elle prévoyait 0,5, 1,1 et 1,5%.
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L'agence de notation pointe la quasi-nullité de la croissance de la deuxième économie de la zone euro depuis 2013. Les perspectives de cette dernière sont par ailleurs peu réjouissantes au regard des derniers indicateurs disponibles, et 'tandis que la zone euro entamait une reprise modeste, le rythme de croissance du PIB français est resté inférieur à la moyenne continentale, excepté au troisième trimestre de 2014 sous l'effet d'une hausse de la consommation du secteur public (+0,3% contre +0.2% pour la zone euro)', souligne S&P.
L'incertitude fiscale en particulier pèse sur les choix des agents économiques (ménages, entreprises), poursuit l'agence de notation, selon laquelle la croissance du PIB, actuellement pénalisée par une faible compétitivté et la modeste rentabilité des entreprises, sera pour les deux prochaines années tributaire de la consommation des ménages, laquelle stagne depuis trois ans.
'Les réformes du marché du travail et de la fiscalité des entreprises introduites ces deux dernières nécessiteront du temps avant de produire un effet sur la croissance', estime S&P, qui au bout du compte table sur des hausses du PIB de respectivement 0,4, 0,7 et 1,2% pour 2014, 2015 et 2016.
L'agence était jusqu'ici plus optimiste puisqu'elle prévoyait 0,5, 1,1 et 1,5%.
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