Le moral des Français se maintient à un niveau "particulièrement bas", avec 65% des sondés qui se disent pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, confirmant une évaluation de septembre dernier (66% de pessimistes), selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest France.
Les hommes et les jeunes de moins de 35 ans restent parmi les catégories les plus confiantes en leur avenir (respectivement 42% et 44% de personnes se disant optimistes), les moins optimistes étant la catégorie des 50-64 ans (28%).
Professions libérales et cadres, bien que majoritairement pessismistes, ont un degré d'optimisme (44%) supérieur à la moyenne nationale, devançant les artisans et commerçants (40%). Les ouvriers ne sont que 29% à se déclarer confiants, juste devancés par les retraités (32%).
Côté sensibilité politique, les sympathisants UMP (49%) se montrent une nouvelle fois plus confiants que les sympathisants de gauche (32%) ou du Modem (36%).
A quatre mois de la présidentielle, le sondage révèle que la baisse des impôts est le dernier domaine pour lequel les Français (12% - 4 points par rapport à septembre 2011) font confiance au gouvernement.
La confiance des Français envers le gouvernement a diminué concernant le domaine de la protection de l'environnement (43% -3 points) mais a augmenté pour la lutte contre l'insécurité (43% +2 points), l'augmentation du pouvoir d'achat (16% + 1 point), la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (21% +1 point).
Comme en septembre 2011, 28% des Français déclarent faire confiance au gouvernement pour intégrer les personnes issues de l'immigration, 24% pour lutter contre le chômage.
Ces résultats confirment "la chute spectaculaire enregistrée en septembre dernier" où le moral des Français avait baissé de 18 points par rapport à janvier 2011 (52% d'optimistes), selon l'Ifop.
Sondage réalisé par téléphone du 5 au 6 janvier 2012 auprès d'un échantillon de 1.031 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas.