Un haut responsable du Trésor américain a exprimé des inquiétudes concernant l'approche du Fonds Monétaire International (FMI) vis-à-vis des politiques économiques de la Chine et son manque de transparence concernant les garanties de financement chinoises. Brent Neiman, sous-secrétaire adjoint du Trésor pour les finances internationales, a déclaré que le FMI n'appliquait pas la rigueur analytique nécessaire aux politiques industrielles de la Chine.
Lors d'un événement organisé par le think tank financier OMFIF, Neiman a affirmé que le FMI devrait agir comme un "révélateur impitoyable de vérités", mais a noté que ses évaluations économiques annuelles sur la Chine manquaient d'attention adéquate aux politiques de taux de change et industrielles.
Il a souligné que le FMI ne commente pas publiquement le rôle des banques d'État dans la gestion du taux de change de la Chine ou les écarts dans le bilan de la People's Bank of China par rapport aux transactions de réserves dans les données de la balance des paiements de la Chine.
Ces critiques interviennent à l'approche des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale prévues pour la semaine du 21 octobre, où un certain nombre de politiques seront évaluées. Les remarques de Neiman reflètent la position du Trésor américain, qui gère la participation majoritaire des États-Unis au FMI, et qui a précédemment mis en garde la Chine contre diverses pratiques économiques.
Neiman a également pointé du doigt le manque de transparence du FMI dans la divulgation des garanties de financement externe fournies par la Chine et d'autres pays pour soutenir les programmes de prêts du FMI. Il a cité des programmes récents pour des pays comme l'Argentine, l'Équateur et le Suriname, où les garanties de financement n'ont pas été fournies ou ont été considérablement retardées.
Par exemple, la semaine dernière, le FMI a approuvé un programme de 7 milliards de dollars pour le Pakistan qui incluait des garanties de financement de la Chine, de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, mais les détails de ces garanties n'ont pas été divulgués.
De plus, Neiman a critiqué le FMI pour avoir simplement qualifié la Chine de "principal créancier bilatéral" de l'Équateur dans ses documents de programme, suggérant qu'une telle politesse pourrait réduire l'incitation des créanciers à respecter rapidement leurs engagements. Un porte-parole du FMI n'était pas immédiatement disponible pour commenter ces déclarations.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.