Le ralentissement de l'économie allemande n'a évidemment pas échappé à Carmignac Gestion...
Du point de vue du gérant, la première économie de la zone euro, fondée sur l'industrie et l'exportation, pâtit des ralentissements américain et chinois, lesquels compensent la baisse de la monnaie unique.
Carmignac Gestion pointe notamment le retournement 'très violent' de l'Ifo, qui mesure le sentiment des entreprises allemandes à partir d'un échantillon d'environ 7.000 entreprises et a encore reculé aujourd'hui, pour le sixième mois d'affilée, ainsi que le fort repli des commandes industrielles. Deux indicateurs parmi d'autres de l'essoufflement de nos voisins d'outre-Rhin, un phénomène potentiellement très problématique pour le reste de l'Europe.
S'agissant de la zone euro dans sa globalité, le gestionnaire d'actifs estime que la faiblesse chronique de l'inflation pousse la BCE à assouplir davantage sa politique monétaire.
Les dispositions prises par l'institution sont à ses yeux insuffisantes et s'apparentent davantage à un 'credit easing' qu'à un quantitative easing.
Son temps de réaction sera déterminant, juge Carmignac Gestion, qui plaide pour un assouplissement quantitatif susceptible de redynamiser les exportations.
Alors que la baisse de l'euro est actuellement le seul soutien aux actions européennes, la volatilité devrai s'installer au sein des marchés actions.
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