Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars pliait de 2,1% à 56,7 dollars, le WTI américain de même livraison précédant de 3% à 51,5 dollars.
Certes, l'accélération de la chute du nombre de forages pétroliers aux Etats-Unis, révélé vendredi soir dernier par Baker Hughes, devrait entraîner une révision en baisse de la production pétrolière américaine à terme.
En outre, de Royal Dutch Shell à BP, Exxon ou CNOOC en Chine, les grandes compagnies pétrolières annoncent tour à tour des réductions sensibles de leurs investissements face à un environnement de prix déprimé. D'où un amoindrissement de l'offre de brut à moyen terme.
Prudence, estimait Commerzbank ce matin : l'actuel rebond des prix du baril, et aussi le cours à un an (des contrats à échéance de mars 2016, soit 67 dollars pour le Brent et 62 dollars pour le WTI) pourraient inciter les majors à changer d'avis. D'autant qu'à 62 dollars, nombre de puits américains de pétrole de schiste redeviendraient profitables.
En outre, à brève échéance, les extractions continuent de progresser rapidement outre-Atlantique. De plus, non seulement le cartel pétrolier de l'Opep n'a pas réduit ses quotas officiels de 30 millions de barils/jour, mais en plus il les dépasse en réalité d'environ un million d'unités.
Cet après-midi, l'EIA devrait faire état, aux Etats-Unis et selon le consensus, d'une hausse des stocks de pétrole brut de 3,5 millions d'unités, ce qui les porterait à un nouveau sommet historique.
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