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Paris entend reprendre "toute sa place" dans le Golfe : accord avec le Koweït

Publié le 01/01/2001 01:00

La France qui entend reprendre "toute sa place" auprès des monarchies du Golfe a sensiblement renforcé mercredi ses liens militaires avec le Koweït, plus que jamais désireux d'acquérir le Rafale de Dassault Aviation, sur fond d'inquiétude autour du programme nucléaire iranien.

Symbole de la volonté française, un nouvel accord de défense a été solennellement paraphé par le ministre de la Défense koweïtien, cheikh Jaber Moubarak Al-Hamad Al-Sabah, et son homologue français Hervé Morin, à Paris, sous les ors de l'hôtel de Brienne, siège du ministère de la Défense.

Il "ouvre la voie à une coopération stratégique entre les armées françaises et koweïtiennes" et "complète et prolonge" un précédent accord signé le 18 août 1992, s'est félicité le cheikh Jaber.

"La France est de retour dans cette région stratégique du monde et a décidé d'y retrouver toute sa place pour en assurer la sécurité", a souligné M. Morin, faisant valoir que "le programme nucléaire iranien est un facteur d'instabilité et d'insécurité extrêmement important qui inquiète l'ensemble des pays du Golfe" dont le Koweït, "extrêmement préoccupé".

Paris avait déjà sensiblement renforcé ces derniers mois ses liens avec les riches monarchies pétrolières du Golfe.

Le président Nicolas Sarkozy avait ainsi inauguré fin mai une base militaire française permanente aux Emirats arabes unis, renouvelant simultanément un accord de défense avec les Emirats datant de 1995.

Cette base, selon M. Morin, montre "que l'implication de la France pour assurer la paix et la sécurité dans la région n'était pas une implication de pacotille". Paris, selon lui, peut être, aux côtés des Etats-Unis, "un autre partenaire (des monarchies du Golfe), ami des Américains mais ayant sa propre vision de la sécurité et de la stabilité du monde".

Paris est également lié depuis 1994 au Qatar par un accord de défense et devait ouvrir à Doha une branche de sa prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, la première hors la France.

Interrogé sur le Rafale, le cheikh Jaber a assuré que son pays serait "bien évidemment (...) fier" de l'aligner dans ses forces aériennes.

"Nous espérons voir une offre (française) bientôt à ce sujet", a-t-il ajouté, précisant qu'elle "sera étudiée très sérieusement et de façon très claire par l'armée de l'air koweïtienne" mais sans préciser le nombre d'appareils concernés par les discussions.

Affirmant encore avoir "donné son feu vert" sur les Rafale, le premier vice-Premier ministre koweïtien a indiqué avoir confié "aux groupes techniques le soin d'étudier cela en détail".

Lors d'une tournée dans plusieurs Etats du Golfe, dont le Koweït, les 11 et 12 février 2009, Nicolas Sarkozy avait indiqué que la France avait engagé des discussions pour l'achat éventuel par le Koweït de 14 à 28 exemplaires de l'avion de combat polyvalent de Dassault.

Le Rafale, qui équipe l'armée de l'air et la marine françaises, n'a jamais encore été exporté mais de multiples perspectives se sont présentées ces derniers mois avec l'ouverture de discussions avec le Brésil, les Emirats arabes unis, l'Inde, la Suisse, la Grèce et la Libye.

Le cheikh Jaber a également manifesté son intérêt pour d'autres "technologies (militaires) françaises", évoquant "la marine, les systèmes de défense aérienne et les hélicoptères".

"Nous allons étudier tout cela de manière très approfondie", a-t-il enchaîné, M. Morin relevant que la France avait "perdu pied au Koweït depuis le milieu des années 90".

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