Le titre Lafarge (PARIS:LAFP) gagne 1,1% en ce début de semaine écourté, alors que le directeur exécutif du cimentier français a fait preuve de fermeté ce week-end.
Malgré l'insistance du deuxième actionnaire d' Holcim (SIX:HOLN), autre géant avec lequel Lafarge doit fusionner, Bruno Lafont a en effet indiqué lors d'un entretien accordé à nos confrères du Monde que 'les parités financières (de l'opération) ne bougeront pas et la gouvernance non plus'. Un statu quo justifié par le fait que, près d'un an après le premier projet, les conditions de marché ont peu évolué.
Deuxième actionnaire d'Holcim, Eurocement, qui détient 10,8 du capital du groupe helvète, serait selon Bloomberg mécontent des termes actuels de la fusion, à savoir 0,9 action Holcim pour une action Lafarge. Or, un vote négatif de sa part lors de la prochaine Assemblée Générale pourrait faire capoter le projet, considérant qu'une majorité des deux tiers est nécessaire pour autoriser l'augmentation de capital nécessaire à la transaction
Toujours selon Bloomberg, Ethos, qui conseille des fonds représentant 4 à 5% du capital d'Holcim, aurait également fait part de doutes sur la fusion. Enfin, le quatrième actionnaire, Harris Associates, n'aurait pas encore décidé de soutenir ou non le projet.
De son côté, le président d'Holcim Wolfgang Reitzle s'est, à l'instar de Bruno Lafont, opposé à une révision des termes de la fusion. Il s'est cependant dit prêt à accorder à Eurocement un siège au conseil d'administration de la future entité, une proposition à laquelle l'actionnaire a opposé une fin de non-recevoir.
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Malgré l'insistance du deuxième actionnaire d' Holcim (SIX:HOLN), autre géant avec lequel Lafarge doit fusionner, Bruno Lafont a en effet indiqué lors d'un entretien accordé à nos confrères du Monde que 'les parités financières (de l'opération) ne bougeront pas et la gouvernance non plus'. Un statu quo justifié par le fait que, près d'un an après le premier projet, les conditions de marché ont peu évolué.
Deuxième actionnaire d'Holcim, Eurocement, qui détient 10,8 du capital du groupe helvète, serait selon Bloomberg mécontent des termes actuels de la fusion, à savoir 0,9 action Holcim pour une action Lafarge. Or, un vote négatif de sa part lors de la prochaine Assemblée Générale pourrait faire capoter le projet, considérant qu'une majorité des deux tiers est nécessaire pour autoriser l'augmentation de capital nécessaire à la transaction
Toujours selon Bloomberg, Ethos, qui conseille des fonds représentant 4 à 5% du capital d'Holcim, aurait également fait part de doutes sur la fusion. Enfin, le quatrième actionnaire, Harris Associates, n'aurait pas encore décidé de soutenir ou non le projet.
De son côté, le président d'Holcim Wolfgang Reitzle s'est, à l'instar de Bruno Lafont, opposé à une révision des termes de la fusion. Il s'est cependant dit prêt à accorder à Eurocement un siège au conseil d'administration de la future entité, une proposition à laquelle l'actionnaire a opposé une fin de non-recevoir.
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