Investing.com - L'euro était en berne face à ses principaux concurrents ce mercredi, se rapprochant d'une ornière des 16 derniers mois contre le dollar U.S. et d'un gouffre de plus d'une décennie avec le yen, se trouvant boudé par les investisseurs en raison des craintes liées à la crise de la dette souveraine de la zone euro.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le bilet vert, l'EUR/USD perdant 0.61% pour chuter à 1.2698.
La monnaie unique demeurait fragilisée alors que les investisseurs attendaient la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne de demain, ainsi que les émissions d'obligations de l'Espagne et de l'Italie, deux membres de la zone euro se trouvant sous les feux de l'actualité.
Les taux des obligations décennales italiennes s'établissait 7.03%, restant au-dessus du seuil des 7% généralement considéré comme intenable, tandis que ceux de l'Espagne se limitaient à 5.44%.
La BCE devrait vraisemblablement maintenir ses taux à 1%, et rappeler aux gouvernements du bloc euro qu'ils doivent renouveler leurs efforts afin de lutter contre le problème du surendettement régional.
La monnaie unique a par contre gagné quelques pouces de terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP grignotant 0.05% pour se hisser à 0.8256.
Des résultats officiels avaient montré ce matin que le déficit de la balance du commerce extérieur des biens de la Grande-Bretagne s'est davantage creuse en novembre qu'il n'avait été craint, les exportations subissant un revers et les importations de pétrole et de produits chimiques atteignant des sommets.
Elle s'est d'autre part à nouveau rapproché du plancher des 11 années passées datant de lundi sous la pression de la valeur refuge du yen, l'EUR/JPY se faisant arracher 0.34% pour se retrouver à 97.84.
Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, a pour sa part déclaré en début de matinée que les gouvernements devaient mettre en place les réformes "indispensables" pour panser les plaies de l'économie mondiale, ajoutant que la flambée de la monnaie nippone "causerait du tort à court terme à l'économie nationale", après que la banque centrale ait revu ses estimations économiques à la baisse pour décembre, et ce pour le second mois d'affilée.
Il n'en a pas été de même avec le franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.06% pour monter à 1.2134.
La devise européenne a par ailleurs été poussée vers des gouffres historiques par ses homologues australienne et néo-zélandaise, l'EUR/AUD reculant de 0.27% pour s'effondrer à 1.2356 et l'EUR/NZD sombrant de 0.45% pour toucher le fond à 1.6007.
Toutes deux se sont trouvées encouragées par l'idée selono laquelle la Chine compterait assouplir sa politique monétaire, dans l'espoir d'encourager la croissance de son économie, la seconde du monde.
Elle a suivi le même chemin avec son équivalente canadienne, l'EUR/CAD régressant de 0.41% pour aller vers 1.2919.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a quand à elle prévu de rencontrer aujourd'hui Mario Monti, premier ministre italien, afin d'évoquer le plan de renflouement des finances de la péninsule en préparation du sommet de l'Union Européenne du 30 janvier.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le bilet vert, l'EUR/USD perdant 0.61% pour chuter à 1.2698.
La monnaie unique demeurait fragilisée alors que les investisseurs attendaient la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne de demain, ainsi que les émissions d'obligations de l'Espagne et de l'Italie, deux membres de la zone euro se trouvant sous les feux de l'actualité.
Les taux des obligations décennales italiennes s'établissait 7.03%, restant au-dessus du seuil des 7% généralement considéré comme intenable, tandis que ceux de l'Espagne se limitaient à 5.44%.
La BCE devrait vraisemblablement maintenir ses taux à 1%, et rappeler aux gouvernements du bloc euro qu'ils doivent renouveler leurs efforts afin de lutter contre le problème du surendettement régional.
La monnaie unique a par contre gagné quelques pouces de terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP grignotant 0.05% pour se hisser à 0.8256.
Des résultats officiels avaient montré ce matin que le déficit de la balance du commerce extérieur des biens de la Grande-Bretagne s'est davantage creuse en novembre qu'il n'avait été craint, les exportations subissant un revers et les importations de pétrole et de produits chimiques atteignant des sommets.
Elle s'est d'autre part à nouveau rapproché du plancher des 11 années passées datant de lundi sous la pression de la valeur refuge du yen, l'EUR/JPY se faisant arracher 0.34% pour se retrouver à 97.84.
Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, a pour sa part déclaré en début de matinée que les gouvernements devaient mettre en place les réformes "indispensables" pour panser les plaies de l'économie mondiale, ajoutant que la flambée de la monnaie nippone "causerait du tort à court terme à l'économie nationale", après que la banque centrale ait revu ses estimations économiques à la baisse pour décembre, et ce pour le second mois d'affilée.
Il n'en a pas été de même avec le franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.06% pour monter à 1.2134.
La devise européenne a par ailleurs été poussée vers des gouffres historiques par ses homologues australienne et néo-zélandaise, l'EUR/AUD reculant de 0.27% pour s'effondrer à 1.2356 et l'EUR/NZD sombrant de 0.45% pour toucher le fond à 1.6007.
Toutes deux se sont trouvées encouragées par l'idée selono laquelle la Chine compterait assouplir sa politique monétaire, dans l'espoir d'encourager la croissance de son économie, la seconde du monde.
Elle a suivi le même chemin avec son équivalente canadienne, l'EUR/CAD régressant de 0.41% pour aller vers 1.2919.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a quand à elle prévu de rencontrer aujourd'hui Mario Monti, premier ministre italien, afin d'évoquer le plan de renflouement des finances de la péninsule en préparation du sommet de l'Union Européenne du 30 janvier.