Investing.com - Les options sur le brut étaient en léger recul ce jeudi, aux abords d'une ornière bihebdomadaire après que les installations pétrolières du Golfe du Mexique aient réussi à échapper à tout dégât grave de la part de l'ouragan Isaac.
Les observateurs guettaient également avec avidité pour vendredi le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel de Jackson Hole.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 95.33 USD le baril en première partie de séance européenne, cédant 0.2%.
Ils avaient auparavant oscillé entre 94.92 USD, leur cours le plus bas du jour, et 95.33 USD, leur plus élevé.
Le centre national d'étude des ouragans des Etats-Unis a en effet rétrogradé Isaac, l'estimant redevenu une tempête tropicale après avoir atteint hier le sud de la Louisiane, après avoir été un ouragan de catégorie 1.
Il a ajouté que sa puissance avait des chances de poursuivre sa diminution dans les 48 prochaines heures.
La nouvelle a apaisé les craintes d'une perturbation des flux régionaux, la plupart des infrastructures ayant été épargnées par le pire des intempéries.
Les instabilités climatiques dans la zone sont surveillées de très près au cas où elles nuiraient à la production locale, qui représente 23% de celle des Etats-Unis.
Une surprenante augmentation des réserves américaines a également tiré les prix vers le bas, l'inventaire hebdomadaire du département d'état à l'énergie américain ayant signalé que les stocks nationaux avaient laissé bondi de 3.8 millions de barils la semaine dernière, alors que 1.48 millions de diminution étaient attendus.
Le pays garde encore sa première part dans la consommation de la planète, avec près de 22%.
Les opérateurs restaient dans l'expectative des propos que le chef de la Fed tiendra dans le Wyoming, et qui pourraient dissiper les rumeurs concernant la propension de celle-ci à procéder à des encouragements supplémentaires.
Ils précèderont en effet de peu les deux jours de réunion de la banque centrale américaine les 12 et 13 septembre, et Il avait déjà donné des indices à ce sujet lors des deux éditions précédentes.
Il avait été montré hier que les ventes de logements en cours aux Etats-Unis s'étaient élevées en juillet vers leur plus haut niveau depuis avril 2010, et une autre étude signalait que l'économie du pays avait davantage progressé au second trimestre qu'évalué au préalable.
Il se disait aussi que la Banque Centrale Européenne serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux en préparation de sa réunion du 6 septembre.
Mario Draghi, son président, a pour sa part déclaré au journal allemand Die Zeit que celle-ci devait employer pour la politique monétaire des "mesures exceptionnelles", tout en restant dans les limites de ses prérogatives.
Il aurait dû intervenir samedi lors de la conférence de Jackson Hole, au lendemain du discours de son homologue américain, mais a dû se décommander, invoquant sa "charge de travail".
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont gagné 0.45% pour grimper à 113.04 USD du baril dans le même temps, soit 17.71 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Les observateurs guettaient également avec avidité pour vendredi le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel de Jackson Hole.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 95.33 USD le baril en première partie de séance européenne, cédant 0.2%.
Ils avaient auparavant oscillé entre 94.92 USD, leur cours le plus bas du jour, et 95.33 USD, leur plus élevé.
Le centre national d'étude des ouragans des Etats-Unis a en effet rétrogradé Isaac, l'estimant redevenu une tempête tropicale après avoir atteint hier le sud de la Louisiane, après avoir été un ouragan de catégorie 1.
Il a ajouté que sa puissance avait des chances de poursuivre sa diminution dans les 48 prochaines heures.
La nouvelle a apaisé les craintes d'une perturbation des flux régionaux, la plupart des infrastructures ayant été épargnées par le pire des intempéries.
Les instabilités climatiques dans la zone sont surveillées de très près au cas où elles nuiraient à la production locale, qui représente 23% de celle des Etats-Unis.
Une surprenante augmentation des réserves américaines a également tiré les prix vers le bas, l'inventaire hebdomadaire du département d'état à l'énergie américain ayant signalé que les stocks nationaux avaient laissé bondi de 3.8 millions de barils la semaine dernière, alors que 1.48 millions de diminution étaient attendus.
Le pays garde encore sa première part dans la consommation de la planète, avec près de 22%.
Les opérateurs restaient dans l'expectative des propos que le chef de la Fed tiendra dans le Wyoming, et qui pourraient dissiper les rumeurs concernant la propension de celle-ci à procéder à des encouragements supplémentaires.
Ils précèderont en effet de peu les deux jours de réunion de la banque centrale américaine les 12 et 13 septembre, et Il avait déjà donné des indices à ce sujet lors des deux éditions précédentes.
Il avait été montré hier que les ventes de logements en cours aux Etats-Unis s'étaient élevées en juillet vers leur plus haut niveau depuis avril 2010, et une autre étude signalait que l'économie du pays avait davantage progressé au second trimestre qu'évalué au préalable.
Il se disait aussi que la Banque Centrale Européenne serait en train de travailler sur des mesures destinées à stabiliser les marchés obligataires régionaux en préparation de sa réunion du 6 septembre.
Mario Draghi, son président, a pour sa part déclaré au journal allemand Die Zeit que celle-ci devait employer pour la politique monétaire des "mesures exceptionnelles", tout en restant dans les limites de ses prérogatives.
Il aurait dû intervenir samedi lors de la conférence de Jackson Hole, au lendemain du discours de son homologue américain, mais a dû se décommander, invoquant sa "charge de travail".
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont gagné 0.45% pour grimper à 113.04 USD du baril dans le même temps, soit 17.71 USD de mieux que leurs homologues américaines.