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PARIS (Reuters) - Des affrontements avec la police ont eu lieu à Paris samedi pour la troisième nuit consécutive alors que des milliers de personnes ont défilé dans le reste de la France après le recours par le gouvernement à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote la réforme des retraites.
Alors que l'intersyndicale avait appelé à des rassemblements de proximité à travers l'Hexagone ce week-end, des cortèges se sont formés à Compiègne (Oise), Nantes (Loire-Atlantique), Saint-Etienne (Loire) ou encore Marseille (Bouches-du-Rhône), selon des images de BFM TV. A Bordeaux (Girone), des manifestants ont dû être dispersés par la police.
A Paris, où des poubelles ont été incendiées et des feux allumés sur les rails du tramway, la police a également fait usage de gaz lacrymogènes. "Macron, démissionne !", "Nous allons gagner", ont scandé des manifestants sur la place d'Italie, dans le XIIIe arrondissement de la capitale.
La préfecture de Paris avait au préalable décidé d'interdire samedi les rassemblements sur la place de la Concorde et les Champs-Elysées après des manifestations qui avaient débouché sur l'arrestation de 61 personnes les deux nuits précédentes.
En journée, un groupe d'étudiants et de militants du collectif "Révolution Permanente" a brièvement envahi samedi le centre commercial du Forum des Halles, brandissant des banderoles appelant à la grève générale et scandant "Paris debout, debout", selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
La chaîne BFM TV, citant une source policière, a rapporté que quelque 4.000 manifestants s'étaient rassemblés dans Paris samedi et que 81 personnes avaient été arrêtées.
"Il n'y a pas de place pour la violence. Il faut respecter la démocratie parlementaire", a déclaré sur Sud Radio le ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot.
Dans une interview accordée au Parisien, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a pour sa part déclaré: "Aucune violence ne doit être tolérée, à aucun endroit".
Les syndicats ont promis de poursuivre leur mouvement et une journée de mobilisation est prévue jeudi.
Les huit journées de manifestations nationales contre la réforme des retraites depuis mi-janvier ont été largement pacifiques, mais la décision du gouvernement de recourir à l'article 49.3 fait craindre un durcissement du mouvement de protestation.
Samedi, environ 37% des effectifs opérationnels des raffineries et dépôts de TotalEnergies étaient en grève, a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière.
La montée du mécontentement, conjuguée à l'amoncellement d'ordures ménagères dans les rues de Paris à cause d'une grève de la collecte et du traitement des déchets, constitue le principal test pour l'autorité du président Emmanuel Macron depuis la crise des "Gilets jaunes" fin 2018.
(Dominique Vidalon, Gilles Guillaume, Forrest Crellin, Manuel Ausloos et Claude Chendjou)
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