Au terme du premier fixing cette dernière séance de la semaine sur le marché de référence du Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.323,2 dollars (+ 2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et parallèlement 1.199,2 euros (- 1,1 euro).
En baisse d'une cinquantaine de dollars depuis le début du mois, l'once peut souffrir, comme le pétrole, de l'appréciation relative du billet vert, qui reste sa principale devise de négoce. Sans oublier la hausse des taux longs américains, l'emprunt fédéral à six ans rapportant pour l'heure 1,57%, soit plus de 20 points de base que le niveau où il est tombé au début du mois. Ni la bonne orientation des indices d'actions, actifs risqués par excellence.
Chez Commerzbank (DE:CBKG), les analystes Matières premières relèvent que les exportations d'or de la Suisse, grande plate-forme mondiale pour l'affinage et la fonte de métal jaune, vers l'Asie ont de nouveau augmenté sensiblement en juin, surtout vers Hong Kong (+ 50% par rapport à mai, à 35,8 tonnes). Au total, les exportations helvétiques vers la Chine et l'Inde ont atteint 75 tonnes d'or en juin, calcule Commerzbank, soit son niveau le plus élevé depuis janvier.
Notons cependant que les investisseurs occidentaux ne semblent toujours pas intéressés par le métal en tant que placement. Hier, l'encours du SPDR Gold Shares américain a reculé de 2,1 tonnes à 963,1 tonnes. Le record de 982,7 tonnes du 5 juillet dernier s'éloigne donc un peu plus.
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