Investing.com - L'euro a vu fondre ses gains face à la livre sterling ce jeudi, se rapprochant de son creux des 11 derniers mois datant de la veille après qu'une étude officielle ait montré que l'économie britannique avait davantage progressé au troisième trimestre qu'il n'avait été espéré.
La paire EUR/GBP est redescendue depuis 0.8346, son cours le plus élevé du jour, jusqu'à 0.8332 en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.02%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à court terme à 0.8302, son plancher d'hier, et de rencontrer de la résistance à 0.8375, son plafond du même jour.
Le volume des transactions devrait demeurer restreint au cours des fêtes de fin d'année, de nombreux courtiers liquidant leurs portefeuilles afin d'assurer leurs bénéfices avant la fin de l'année, réduisant ainsi le volume des capitaux disponibles et encourageant du même coup la volatilité.
Le bureau national des statistiques a annoncé dans son rapport publié ce matin que l'économie du Royaume-Uni avait progressé de 0.6% ajustés saisonnièrement au troisième trimestre, au lieu des 0.5% de l'estimation préliminaire.
Il était également indiqué que d'une année sur l'autre, le produit intérieur brut avait par contre été conforme aux attentes avec 0.5% d'augmentation, sans besoin de révision.
Le document précisait aussi que le domaine du bâtiment avait gagné 0.3%, alors que l'évaluation préalable pointait vers un repli de 0.2%.
Un autre de la même source avait pour sa part signalé que le déficit du compte courant du pays s'était élargi jusqu'à 15.2 milliards de GBP sur la même période, s'élevant vers un pic jamais vu depuis la mise en place de la mesure en 1955, alors que des experts pensaient les voir se situer à 5.5 milliards de GBP.
Celui avancé pour le second trimestre a pour sa part dû être révisé de 2 vers 7.4 milliards de GBP.
Les inquiétudes demeuraient vives à propos des effets potentiels de l'opération effectuée hier par la Banque Centrale Européenne, consistant à accorder 489.19 milliards d'euros en prêts triennaux afin d'éviter un assèchement de la pompe à liquidités dans la région.
La manoeuvre tendait aussi à encourager les achats d'obligations de ses états membres surendettés, mais la demande d'une force inattendue de la part de 523 banques européennes a toutefois souligné la sévérité du côté financier de la crise.
La devise de la Grande-Bretagne a également gagné du terrain sur le dollar U.S. avec un couple GBP/USD grignotant 0.15% pour se hisser à 1.5699.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devrait tenir avec Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, un conférence de presse conjointe à Francfort après leur réunion avec le conseil européen sur le risque systémique.
La paire EUR/GBP est redescendue depuis 0.8346, son cours le plus élevé du jour, jusqu'à 0.8332 en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.02%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à court terme à 0.8302, son plancher d'hier, et de rencontrer de la résistance à 0.8375, son plafond du même jour.
Le volume des transactions devrait demeurer restreint au cours des fêtes de fin d'année, de nombreux courtiers liquidant leurs portefeuilles afin d'assurer leurs bénéfices avant la fin de l'année, réduisant ainsi le volume des capitaux disponibles et encourageant du même coup la volatilité.
Le bureau national des statistiques a annoncé dans son rapport publié ce matin que l'économie du Royaume-Uni avait progressé de 0.6% ajustés saisonnièrement au troisième trimestre, au lieu des 0.5% de l'estimation préliminaire.
Il était également indiqué que d'une année sur l'autre, le produit intérieur brut avait par contre été conforme aux attentes avec 0.5% d'augmentation, sans besoin de révision.
Le document précisait aussi que le domaine du bâtiment avait gagné 0.3%, alors que l'évaluation préalable pointait vers un repli de 0.2%.
Un autre de la même source avait pour sa part signalé que le déficit du compte courant du pays s'était élargi jusqu'à 15.2 milliards de GBP sur la même période, s'élevant vers un pic jamais vu depuis la mise en place de la mesure en 1955, alors que des experts pensaient les voir se situer à 5.5 milliards de GBP.
Celui avancé pour le second trimestre a pour sa part dû être révisé de 2 vers 7.4 milliards de GBP.
Les inquiétudes demeuraient vives à propos des effets potentiels de l'opération effectuée hier par la Banque Centrale Européenne, consistant à accorder 489.19 milliards d'euros en prêts triennaux afin d'éviter un assèchement de la pompe à liquidités dans la région.
La manoeuvre tendait aussi à encourager les achats d'obligations de ses états membres surendettés, mais la demande d'une force inattendue de la part de 523 banques européennes a toutefois souligné la sévérité du côté financier de la crise.
La devise de la Grande-Bretagne a également gagné du terrain sur le dollar U.S. avec un couple GBP/USD grignotant 0.15% pour se hisser à 1.5699.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devrait tenir avec Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, un conférence de presse conjointe à Francfort après leur réunion avec le conseil européen sur le risque systémique.