Le chômage est resté stable en septembre dans la zone euro par rapport à août, à 11,5%, a annoncé vendredi l'office européen de statistiques Eurostat.
Il y avait 18,34 millions de chômeurs en septembre dans la zone euro, soit 19.000 de moins que le mois précédent et 826.000 de moins qu'il y a un an.
Il y a tout juste un an, en septembre 2013, le taux de chômage atteignait 12%.
Ces chiffres masquent d'importantes disparités. L'Allemagne et l'Autriche sont toujours les deux pays de la zone euro où le chômage est le plus faible, avec des taux respectifs à 5% et 5,1%.
A l'autre bout du tableau, la Grèce enregistre le taux de chômage le plus élevé, à 26,4% en juillet, date des dernières données disponibles, suivie par l'Espagne avec un taux de 24%.
Dans certains des pays les plus durement touchés par la crise, des signes d'amélioration sont toutefois perceptibles: en un an, le chômage est passé en Espagne de 26,1% à 24,0% et au Portugal de 15,7% à 13,6%.
En revanche, la situation s'est dégradée en Finlande, avec un chômage passant de 8,2% à 8,7%, et en France, de 10,3% à 10,5%.
Le chômage des jeunes est resté stable dans la zone euro par rapport à août, à 23,3%. Cela se traduit par quelque 3,34 millions de jeunes de moins de 25 ans sans emploi dans la zone.
Sans surprise, c'est en Espagne que la situation est la plus critique avec plus d'un jeune sur deux concerné (53,7%), suivie par la Grèce (50,7% en juillet 2014) et l'Italie (42,9%). A l'inverse, les taux les plus bas ont été observés en Allemagne (7,6%) et en Autriche (9,1%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait en septembre 24,51 millions de personnes, soit un taux de 10,1% (stable). En un mois, le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 108.00 et de 1,81 million en un an.