Environ 60 pays, dont les États-Unis, ont approuvé un nouveau "plan d'action" pour guider l'utilisation responsable de l'intelligence artificielle (IA) dans les opérations militaires. Cette approbation a eu lieu lors du sommet sur l'IA responsable dans le domaine militaire (REAIM) à Séoul. Ce plan n'est cependant pas juridiquement contraignant et, fait notable, la Chine ne l'a pas soutenu.
Le sommet, qui est le deuxième du genre après une première réunion à Amsterdam l'année précédente, a vu la participation de la Chine, mais sans que celle-ci n'approuve le nouveau document. Le premier sommet avait abouti à un "appel à l'action" qui n'avait pas non plus d'obligations légales, mais que la Chine avait soutenu.
Selon les représentants gouvernementaux qui se sont exprimés mardi, le nouveau plan est plus orienté vers l'action, reflétant l'avancement des discussions et des développements dans la technologie militaire, comme les drones équipés d'IA utilisés par l'Ukraine. Le ministre néerlandais de la Défense, Ruben Brekelmans, a souligné les progrès réalisés depuis l'année dernière, affirmant que l'accent est passé d'une compréhension partagée à des éléments concrets.
Le plan décrit les évaluations des risques nécessaires, réaffirme l'importance du contrôle humain dans l'utilisation de l'IA dans les contextes militaires, et suggère des mesures pour renforcer la confiance et gérer les risques. Il aborde également la nécessité de prévenir l'utilisation de l'IA pour la propagation d'armes de destruction massive (ADM) par des groupes, y compris les terroristes, et souligne l'implication humaine dans l'utilisation des armes nucléaires.
Le sommet, co-organisé par les Pays-Bas, Singapour, le Kenya et le Royaume-Uni, vise à faciliter des discussions multipartites qui ne sont dominées par aucune nation ou entité unique. Malgré l'absence de consensus, avec la Chine et environ 30 autres nations ne soutenant pas le plan, Brekelmans a reconnu le défi d'obtenir une conformité mondiale et la nécessité de traiter la non-conformité.
Le lieu et la date du prochain sommet REAIM sont actuellement en discussion. Les responsables sud-coréens ont annoncé leur intention d'aborder le sujet de l'IA dans les opérations militaires lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en octobre, en utilisant le plan comme base de discussions.
Giacomo Persi Paoli, chef du programme Sécurité et Technologie à l'Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), a commenté la nature progressive du plan et a mis en garde contre une progression trop rapide, qui pourrait décourager l'engagement de nombreux pays.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.