Le Premier ministre grec, George Papandréou, a exclu dimanche toute nouvelle réduction de la dépense publique ou hausse d'impôts "quoi qu'il arrive", alors que les Grecs sont appelés aux urnes pour les municipales dans deux semaines.
"Quoi qu'il arrive, il n'y aura pas de charge supplémentaire pour les salariés et les retraités, et pas de hausses d'impôts au-delà de ce à quoi nous nous sommes engagés", a écrit M. Papandréou dans une tribune publiée par le quotidien To Vima.
"Tout le monde, en Grèce comme ailleurs, doit comprendre que les sacrifices faits par le peuple grec sont sans précédent", a-t-il ajouté.
Selon les derniers sondages, les socialistes, dont la popularité a été entamée par les mesures d'austérité décidées cette année, ont peu de chances de remporter les deux villes d'Athènes et Salonique aux municipales du 7 novembre.
L'issue du scrutin est incertaine dans de nombreuses régions, du fait d'une réorganisation administrative controversée destinée à faire des économies et entraînant la fusion des municipalités et des préfectures.
La semaine dernière, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a estimé qu'Athènes pourrait devoir recourir à des mesures d'austérité supplémentaires pour tenir ses objectifs de déficit en 2011, alors que se profile une révision à la hausse des chiffres du déficit public du pays.
Samedi, le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, a insisté sur le fait que l'objectif de déficits publics pour 2011 ne changerait pas, à 7,6% du PIB.