Investing.com - Les options sur l'or se sont retrouvées sous une forte pression baissière ce lundi, aggravant leurs pertes de la session précédente alors que l'aggravation des craintes concernant la hausse des coûts des emprunts espagnols poussant les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées et à se réfugier dans la sécurité relative du billet vert.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 644.65 USD de l'once en début de séance européenne, plongeant de 0.94%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 642.25 USD, leur pire cours depuis le 10 avril, avec un dérapage de 1.1%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55 USD, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 685.25, leur plafond du 2 avril.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé vendredi à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid ont dépassé ce lundi le seuil psychologique des 6% en début de séance, sélevant à 6.1%, leur plus haut niveau depuis le premier décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.64% et les portugais s'envolaient à 12.6%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des mois les plus récents.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'étalon américain lui ont plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances de ce dernier par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.3% de son côté pour se situer à 80.27, son niveau le plus élevé depuis le 5 avril.
Le renforcement du dollar diminue la demande de matériaux bruts en tant qu'investissement alternatif, les matières premières aux prix libellés avec celui-ci ayant tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
Le groupe d'experts londoniens GFMS a pour sa part déclaré dans un rapport de fin de semaine s'attendre malgré cette déconvenue à ce que les prix atteignent les 2 000 USD "avant le fin de l'année", invoquant justement les problèmes de dette espagnols.
Le moral des observateurs semblait devoir demeurer fragilisé à l'approche de la mise aux enchères de bons du trésor à deux et dix ans en cours de semaine, qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de la dette espagnole envers les investisseurs.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs glissé de 0.3% pour chuter à 31.29 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 1.45% pour se retrouver à 3.575 USD la livre dans le même temps.
Le CME Group, opérateur du Comex, a quand à lui déclaré dans la soirée de vendredi que les marges initiales pour l'argent et le cuivre seraient diminuées à compter de la fin des échanges du 16 avril.
Les sommes devant être mises en dépôt par les spéculateurs pour l'établissement de contrats sur le premier baisseront ainsi de 13% pour passer de 21 600 à 18 900 USD, et celles pour les seconds suivront un mouvement similaire de 6 750 vers 5 400 USD.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 644.65 USD de l'once en début de séance européenne, plongeant de 0.94%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 642.25 USD, leur pire cours depuis le 10 avril, avec un dérapage de 1.1%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55 USD, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 685.25, leur plafond du 2 avril.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé vendredi à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid ont dépassé ce lundi le seuil psychologique des 6% en début de séance, sélevant à 6.1%, leur plus haut niveau depuis le premier décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.64% et les portugais s'envolaient à 12.6%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des mois les plus récents.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'étalon américain lui ont plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances de ce dernier par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.3% de son côté pour se situer à 80.27, son niveau le plus élevé depuis le 5 avril.
Le renforcement du dollar diminue la demande de matériaux bruts en tant qu'investissement alternatif, les matières premières aux prix libellés avec celui-ci ayant tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
Le groupe d'experts londoniens GFMS a pour sa part déclaré dans un rapport de fin de semaine s'attendre malgré cette déconvenue à ce que les prix atteignent les 2 000 USD "avant le fin de l'année", invoquant justement les problèmes de dette espagnols.
Le moral des observateurs semblait devoir demeurer fragilisé à l'approche de la mise aux enchères de bons du trésor à deux et dix ans en cours de semaine, qui devrait constituer un test crucial de l'attractivité de la dette espagnole envers les investisseurs.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs glissé de 0.3% pour chuter à 31.29 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 1.45% pour se retrouver à 3.575 USD la livre dans le même temps.
Le CME Group, opérateur du Comex, a quand à lui déclaré dans la soirée de vendredi que les marges initiales pour l'argent et le cuivre seraient diminuées à compter de la fin des échanges du 16 avril.
Les sommes devant être mises en dépôt par les spéculateurs pour l'établissement de contrats sur le premier baisseront ainsi de 13% pour passer de 21 600 à 18 900 USD, et celles pour les seconds suivront un mouvement similaire de 6 750 vers 5 400 USD.