Chaffoteaux propose des indemnités supérieures "de 60%" aux dispositions légales pour ses salariés, qui occupent depuis début juillet leur usine à Ploufragan (Côtes-d'Armor) pour protester contre un plan social, a annoncé mercredi la direction de l'entreprise.
Le fabricant de chauffe-eau et chaudières "propose le versement d'indemnités de licenciement supplémentaires correspondant à une augmentation de 60% par rapport aux dispositions légales", a déclaré la direction, à l'issue d'un comité central d'entreprise à Paris.
Les syndicats FO et CGT n'ont pas souhaité commenter ces informations, "par respect pour nos collègues", a précisé Chantal Jouan (CGT), préférant attendre une assemblée générale qui se tiendra jeudi à 8H00 sur le site de Chaffoteaux à Ploufragan, près de Saint-Brieuc.
Le plan de sauvegarde de l'emploi détaillé par la direction prévoit notamment "63 possibilités de reclassement en Europe dont 11 en France" et des aides au reclassement externe. Chaffoteaux propose également la nomination d'un "chef de projet en charge de la revitalisation du bassin d'emploi briochin".
Début juillet, Chaffoteaux-et-Maury, filiale d'Ariston Thermo Group, a annoncé son intention de supprimer 207 emplois sur 251 dans son usine de Ploufragan, près de Saint-Brieuc.
Après la suppression de ces 207 emplois, l'usine historique de Chaffoteaux-et-Maury ne comptera plus que 41 postes en recherche et développement. Pendant l'été, les salariés ont notamment édité un calendrier où 15 d'entre eux posent nus, et enregistré un single.