Le gouvernement espagnol, le gouvernement régional d'Aragon (nord-est) et les représentants du personnel de l'usine Opel de Figueruelas ont reconnu vendredi des avancées dans la négociation avec le repreneur d'Opel, Magna, sur le futur de l'usine, selon l'exécutif régional.
"Tous les assistants ont reconnu que des avancées ont été enregistrées dans la négociation avec l'entreprise Magna sur le futur de l'usine de Saragosse, bien qu'elles soient considérées insuffisantes", selon un communiqué du gouvernement régional.
Il s'agissait de la quatrième journée de réunion depuis le début de la semaine sur le futur de cette usine du groupe Opel, qui emploie environ 7.000 personnes, et pour laquelle le futur repreneur de la marque, Magna, prévoit des suppressions d'emploi et des réductions de production.
Les représentants de Magna n'étaient pas présents vendredi. L'objet de la réunion était de débattre de la proposition entre parties espagnoles.
Une autre réunion de ce type est prévue lundi, entre les représentants des deux exécutifs et l'ensemble du comité d'entreprise.
Avant le début du marathon de réunions entamé mardi, l'équipementier souhaitait supprimer environ 1.300 emplois et délocaliser une partie de la production de l'usine vers l'Allemagne, ce qui était inacceptable pour les syndicats.
Selon le gouvernement régional, "le dernier document mis sur la table (par Magna, ndlr) garantit un certain futur (à l'usine) bien qu'il n'aborde pas pour l'instant les thèmes concernant le personnel".
Magna a été choisi le mois dernier par General Motors pour reprendre, conjointement avec la banque russe Sberbank, 55% de sa filiale européenne en difficultés Opel.
Les négociations en Espagne contribuent à retarder l'annonce du transfert de propriété.
Opel emploie quelque 50.000 salariés en Allemagne, en Espagne, en Belgique et en Pologne, ainsi qu'au Royaume-Uni sous sa marque Vauxhall.