Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.305,8 dollars (- 2,7 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.098,3 euros (+ 0,5 euro).
Depuis qu'elle a bondi, lundi, à plus de 1.320 dollars, son plus haut niveau depuis l'élection de Donald Trump, la valeur refuge corrige. En effet, depuis son sommet de plus de deux ans de 1,2071 dollar, mardi, l'euro est reparti en sens inverse et a déjà cédé deux centimes par rapport à ce sommet. Or le dollar est une devise clé pour le négoce de l'or.
Même si l'administration présidentielle américaine peine à mettre en oeuvre la relance budgétaire promise, deux statistiques publiées hier étaient plus favorables que prévu à l'économie : d'abord, la deuxième estimation de la croissance du PIB pour le 2e trimestre (3% contre 2,8%, après 2,6% au T1). De plus, le rapport de l'institut privé ADP a témoigné de 237.000 créations de postes non agricoles en août, soit plus que prévu (183.000). Les chiffres 'officiels' du Bureau of Labor Statistics, qui seront publiés vendredi, sont donc attendus avec d'autant plus de confiance.
'Ces deux indicateurs sont rassurants quant à la santé de l'économie américaine et remettent au goût du jour l'idée d'une quatrième hausse des taux de la Fed', commentent les analystes de Saxo Banque. D'ailleurs, du côté des taux longs, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, tombé en début de semaine vers 2,10%, est maintenant remonté tout près de 2,15%.
Enfin, le contexte géopolitique inquiète moins : 'Malgré de nouvelles déclarations de Kim Jung Un et de Donald Trump, les cambistes ont aussi jugé que les tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, qui avaient pesé sur le billet vert, tendaient à s'estomper', indique-t-on chez Aurel BGC.
Pas de changement hier soir pour l'ETF aurifère SPDR Gold Shares, dont l'encours de lingots était stable hier soir à 816,4 tonnes.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Depuis qu'elle a bondi, lundi, à plus de 1.320 dollars, son plus haut niveau depuis l'élection de Donald Trump, la valeur refuge corrige. En effet, depuis son sommet de plus de deux ans de 1,2071 dollar, mardi, l'euro est reparti en sens inverse et a déjà cédé deux centimes par rapport à ce sommet. Or le dollar est une devise clé pour le négoce de l'or.
Même si l'administration présidentielle américaine peine à mettre en oeuvre la relance budgétaire promise, deux statistiques publiées hier étaient plus favorables que prévu à l'économie : d'abord, la deuxième estimation de la croissance du PIB pour le 2e trimestre (3% contre 2,8%, après 2,6% au T1). De plus, le rapport de l'institut privé ADP a témoigné de 237.000 créations de postes non agricoles en août, soit plus que prévu (183.000). Les chiffres 'officiels' du Bureau of Labor Statistics, qui seront publiés vendredi, sont donc attendus avec d'autant plus de confiance.
'Ces deux indicateurs sont rassurants quant à la santé de l'économie américaine et remettent au goût du jour l'idée d'une quatrième hausse des taux de la Fed', commentent les analystes de Saxo Banque. D'ailleurs, du côté des taux longs, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, tombé en début de semaine vers 2,10%, est maintenant remonté tout près de 2,15%.
Enfin, le contexte géopolitique inquiète moins : 'Malgré de nouvelles déclarations de Kim Jung Un et de Donald Trump, les cambistes ont aussi jugé que les tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, qui avaient pesé sur le billet vert, tendaient à s'estomper', indique-t-on chez Aurel BGC.
Pas de changement hier soir pour l'ETF aurifère SPDR Gold Shares, dont l'encours de lingots était stable hier soir à 816,4 tonnes.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.