Le groupe pharmaceutique français Ipsen (PA:IPN) a annoncé lundi l'approbation dans 15 pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, de son anti-cancéreux Décapeptyl dans le traitement de certains cancers du sein.
L'agence britannique du médicament (MHRA) a validé, pour le compte de ces quinze pays, l'utilisation du Décapeptyl (nom commercial de la triptoréline), en association avec d'autres molécules, pour traiter le cancer du sein "à un stade précoce chez des femmes non ménopausées" et présentant un "haut risque de récidive", a indiqué Ipsen dans un communiqué.
Outre le Royaume-Uni, la décision concerne la Belgique, Chypre, l'Estonie, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovénie, a précisé le groupe à l'AFP, ajoutant que chaque pays doit désormais déterminer le prix et le taux de remboursement de ce traitement.
Médicament phare d'Ipsen, le Décapeptyl était conçu à l'origine pour le traitement du cancer de la prostate. Ses indications ont depuis été étendues aux fibromes utérins, à la puberté précoce ou encore à la stérilité féminine.