MUMBAI - Le gouverneur de la Reserve Bank of India (RBI), Shaktikanta Das, a lancé un avertissement aux sociétés financières non bancaires (NBFC) concernant les dangers de privilégier la croissance au détriment de la stabilité financière. Il a exprimé mercredi son inquiétude quant au fait que certaines NBFC poursuivent agressivement la croissance et recherchent des rendements excessifs sur les capitaux propres, des actions qui pourraient menacer la stabilité financière.
Das a souligné que la RBI surveille attentivement ces développements et est prête à intervenir avec des mesures appropriées si cela s'avère nécessaire. Il a préconisé une approche d'"autocorrection" comme voie préférable pour les NBFC.
Au cours de l'année écoulée, la RBI a pris plusieurs mesures pour tempérer l'enthousiasme du secteur financier, notamment en renforçant les réglementations sur les cartes de crédit et les prêts personnels, en augmentant le coût des emprunts des prêteurs non bancaires auprès des banques, et en imposant des pénalités et des restrictions d'activité à ceux qui ont enfreint les réglementations. Ces mesures ont entraîné un ralentissement du taux de croissance global des prêts bancaires à 13,6% en août, contre un pic de 20,8% en mai.
Das a souligné les dangers potentiels d'une mentalité imprudente de "croissance à tout prix", qui, selon lui, pourrait être préjudiciable à la santé des NBFC elles-mêmes. Il a également pointé du doigt les pratiques troublantes de certaines NBFC, telles que la facturation de taux d'intérêt exorbitants, de frais de traitement excessifs et de pénalités frivoles.
Selon le gouverneur, ces pratiques peuvent être motivées par des objectifs commerciaux plutôt que par une véritable demande des clients, entraînant des coûts élevés et un endettement qui posent des risques pour la stabilité financière.
Le gouverneur n'a pas précisé quelles NBFC étaient concernées, mais a suggéré qu'elles devraient réévaluer leurs pratiques de rémunération et leurs structures d'incitation, qui semblent être principalement axées sur les objectifs. Il a notamment mentionné que les institutions de microfinance (IMF) et les sociétés de financement du logement (HFC) sont sous pression de la part des investisseurs pour offrir des rendements excessifs sur les capitaux propres.
Bien que les niveaux de prêts non performants du secteur bancaire restent faibles, les analystes ont mis en garde contre une légère augmentation du stress dans les prêts non garantis. La RBI reste concentrée sur la garantie que la poursuite de la croissance ne se fasse pas au détriment de la prudence financière et de la stabilité.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.