Investing.com — L’enquête sur la population active de Statistique Canada pour avril 2025 montre une légère augmentation de l’emploi de 7.400 postes, avec un taux d’emploi en baisse de 0,1 point de pourcentage à 60,8%. Le taux de chômage a connu une hausse de 0,2 point de pourcentage, atteignant 6,9%, dépassant l’augmentation prévue de 0,1 point à 6,8%.
Concernant ces résultats, Ali Jaffery de CIBC (TSX:CM) a qualifié le rapport de "tournant pour le pire". "Globalement, nous observons un marché du travail qui était déjà faible avant la guerre commerciale, et qui semble maintenant sur le point de s’effondrer. Le rapport d’aujourd’hui soutient l’hypothèse d’une baisse des taux par la Banque du Canada en juin", a déclaré Jaffery.
Les données révèlent que l’emploi chez les femmes âgées de 25 à 54 ans a diminué de 60.000, tandis qu’il a augmenté chez les personnes âgées de 55 ans et plus et les hommes âgés de 25 à 54 ans. On constate une baisse de l’emploi dans les secteurs de la fabrication et du commerce de gros et de détail, alors que l’administration publique et les secteurs de la finance, des assurances, de l’immobilier, de la location et du crédit-bail ont connu une augmentation.
Les données provinciales sur l’emploi montrent un déclin en Ontario et en Nouvelle-Écosse, tandis que le Québec, l’Alberta, le Manitoba et Terre-Neuve-et-Labrador ont connu une augmentation. Les autres provinces ont vu peu de changements dans l’emploi.
Le nombre total d’heures travaillées en avril 2025 a connu une augmentation de 0,4%, avec une hausse de 0,9% par rapport à la même période l’année précédente. Le salaire horaire moyen des employés a augmenté de 3,4% sur une base annuelle en avril, atteignant 36,13€, après une croissance de 3,6% en mars 2025.
Le taux d’emploi, qui mesure la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi, a encore baissé de 0,1 point de pourcentage en avril. Ce taux était en baisse pendant la majeure partie de 2023 et 2024, la croissance démographique dépassant les gains d’emploi. Cependant, le taux d’emploi avait connu une augmentation pendant trois mois consécutifs de novembre 2024 à janvier 2025, en raison de fortes hausses de l’emploi dans un contexte de croissance démographique plus lente.
L’emploi dans le secteur public a augmenté de 23.000 en avril, associé à l’embauche temporaire pour l’élection fédérale. Le secteur privé et le travail indépendant ont connu peu de changements.
Le taux de chômage est passé à 6,9% en avril, revenant à son niveau de novembre 2024, qui était le plus élevé depuis janvier 2017, à l’exclusion des années 2020 et 2021, pendant la pandémie de COVID-19. Le nombre de chômeurs a augmenté de 39.000 en avril et de 189.000 sur une base annuelle.
Le taux de participation à la population active a augmenté de 0,1 point de pourcentage à 65,3% en avril, malgré une baisse de 0,4 point de pourcentage sur une base annuelle.
Le taux de chômage a augmenté chez les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans en avril, ainsi que chez les femmes âgées de 25 à 54 ans. Pour les hommes du même groupe d’âge, le taux de chômage a baissé.
L’emploi dans le secteur manufacturier a diminué en avril, l’Ontario enregistrant la plus forte baisse. L’emploi dans le commerce de gros et de détail a également diminué, compensant le fort gain enregistré en février.
L’emploi dans l’administration publique a augmenté en avril, principalement dans le travail temporaire associé à l’élection fédérale. L’emploi dans les secteurs de la finance, des assurances, de l’immobilier, de la location et du crédit-bail a également augmenté.
L’emploi en Ontario a diminué en avril, avec les plus fortes baisses dans les secteurs de la fabrication et du commerce de gros et de détail. Au Québec, l’emploi a augmenté en avril, tout comme l’emploi en Alberta.
Le taux de chômage au Canada, ajusté aux concepts américains, était de 5,8% en avril 2025, soit 1,6 point de pourcentage plus élevé que le taux aux États-Unis. Le taux d’emploi était de 61,5% au Canada contre 60,0% aux États-Unis.
Les employés des industries dépendantes de la demande américaine pour les exportations canadiennes étaient plus susceptibles d’anticiper des diminutions du nombre d’employés sur leur lieu de travail au cours des six prochains mois.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.