À l'approche de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre, les inquiétudes grandissent concernant l'influence des responsables électoraux qui soutiennent les allégations infondées de fraude électorale de l'ancien président Donald Trump. Dans les principaux États clés, près de la moitié des commissions électorales de comté comptent au moins un membre ayant exprimé du scepticisme quant au processus électoral.
Dans le comté de Macomb, dans le Michigan, le responsable républicain de la commission qui certifiera les résultats de la prochaine élection a précédemment exhorté Trump à lutter pour rester au pouvoir après sa défaite en 2020. De même, dans le comté de Henderson en Caroline du Nord, un membre républicain de la commission a affirmé sans preuve que les démocrates inondaient l'État de votes illégaux.
Le problème ne se limite pas à ces cas. En Pennsylvanie, un État crucial pour Trump et la vice-présidente Kamala Harris, les responsables de six comtés ont voté contre la certification des résultats depuis 2020. Ce schéma est évident dans les cinq plus grands comtés de l'Arizona, de la Géorgie, du Michigan, du Nevada, de la Caroline du Nord et de la Pennsylvanie, où 37 sceptiques électoraux ont été identifiés dans les commissions, dont 20 qui ont voté contre la certification des résultats par le passé.
Ces développements suggèrent un potentiel de retards ou de contestations concernant la certification des résultats de l'élection du 5 novembre. Les responsables étatiques maintiennent cependant que, bien que les commissions locales puissent causer des retards, elles ne peuvent pas bloquer indéfiniment la certification. Les inquiétudes sont que de tels retards pourraient se répercuter au niveau de l'État, pouvant potentiellement amener les États à manquer la date limite fédérale du 11 décembre pour soumettre les résultats électoraux, offrant ainsi une opportunité à Trump et ses alliés de contester le résultat.
Le Comité national républicain et la campagne de Trump ont souligné leur volonté de protéger les "votes légaux", le RNC déclarant avoir recruté 200.000 observateurs et travailleurs pour surveiller l'élection. Pendant ce temps, le Comité national démocrate et la campagne de Harris se préparent à contrer toute contestation de l'accès au vote.
Des modifications du processus de certification ont été apportées par le Congrès en 2022 pour éviter une répétition de l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021, où les partisans de Trump ont tenté de bloquer la certification de la victoire de Joe Biden. La nouvelle loi exige plus de soutien au Congrès pour contester les résultats d'un État, et le résultat dépendra finalement du nouveau Congrès qui se réunira le 3 janvier.
Les experts en droit électoral espèrent que le Congrès respectera les normes et rejettera toute tentative de renverser les résultats. Cependant, ils reconnaissent le potentiel de troubles si de fausses allégations de fraude conduisent à des contestations. Les responsables électoraux des États ont exprimé leur confiance dans leur capacité à faire respecter la certification, mais se préparent à d'éventuelles contestations.
En Caroline du Nord, par exemple, les responsables de l'État ont révoqué deux membres républicains de la commission électorale qui avaient tenté de retarder la certification. En Pennsylvanie, l'État a saisi la justice pour contraindre trois comtés à certifier, ces derniers ayant initialement refusé d'inclure certains bulletins de vote par correspondance dans leurs résultats certifiés.
Le Michigan a pris des mesures législatives pour clarifier les responsabilités des commissions de dépouillement, veillant à ce que les soupçons de fraude ne retardent pas la certification. Néanmoins, certains membres des commissions restent incertains quant à leur volonté de certifier les résultats, citant un manque de confiance dans le processus électoral.
La présence de sceptiques électoraux à des postes d'autorité sur le vote souligne l'impact durable du "Grand Mensonge" sur le Parti républicain et soulève des inquiétudes quant à l'intégrité de la prochaine élection présidentielle.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.