Wall Street semblait bien à la mi-séance pour rajouter sa touche américaine au festival de records historiques ou absolus qui ont ensoleillé cette séance de jeudi (cela avait commencé à Tokyo jeudi matin par une hausse de +200Pts et un record de 15 ans à 18.785Pts).
Mais le paysage boursier US s'est fragmenté dans l'après-midi, avec une sorte de véritable phénomène de vases communicants: cela a profité au Nasdaq qui s'est littéralement envolé de +0,42% au cours de la dernière et inscrit un nouveau record en clôture à 4.988Pts (l'indice est comme aspiré vers les 5.000 qui constitue probablement l'objectif pour la séance de vendredi)
Mais déception pour le S&P qui culminait à 2.114Pts vers 18H45 et qui cède au final -0,15% à 2.111Pts.
Le Dow Jones a buté dès 17H10 sur son record des 18.240 de la veille pour en finir sur un repli de -0,06 à 18.214.
Le lot de consolation pour certains actionnaires fut le nouveau record absolu du Russel-2000 (le baromètre des Midcaps et des Smallcaps) inscrit à 19H puis confirmé à 22H à 1.239Pts (+0,33%).
Le repli de la moitié des indices US semble motivé par un rebond de +1% du Dollar après la publication de l'indice d'inflation (+0,2% hors énergie).
Le 'S&P' a lui été plombé par une lourde rechute du pétrole (-4,25% sous 48,8$) qui ne s'explique guère par les 'chiffres du jour': les commandes de biens durables ont en effet augmenté de 2,8% le mois dernier, à la faveur notamment du dynamisme de l'aéronautique civile, soit 0,8 point de plus que prévu et alors qu'elles avaient reculé de 3,7% en décembre.
Les chiffres hebdomadaires du chômage américain ont en revanche déçu. Le Département du Commerce a en effet recensé 313.000 nouveaux inscrits lors de la semaine close le 21 février, après 282.000 et 290.000 anticipés par les économistes. Pas de quoi s'alarmer cependant car les mauvaises conditions météo ont pu retarder certaines embauche la semaine passée.
Pas de véritable menace déflationniste même si les prix à la consommation aux Etats-Unis ont reculé de 0,7% en janvier, soit 0,1 point de plus qu'attendu, après un recul de 0,3% le mois précédent (les prix reculent de -0,1% en rythme annuel, c'est le pire score depuis la mi-2009).
Mais hors alimentation et énergie, l'inflation s'établit à +0,2% et +1,6% en rythme annuel.
Côté valeurs vedettes, cette séance s'est soldée par l'explosion à la hausse d'Avago (+14,7% sur l'annonce d'une OPA amicale de 606Mns$ sur Emulex qui s'est envolé de +25%) et une hausse de +2,2% de Google (record annuel).
Mais le 'S&P' a été plombé par une rafale de lourds dégagements sur les parapétrolières : Newfield Exp -6,65%, Range Resource -5,7%, QEP et Noble -5%, Chesapeake -4,35%, Marathon Oil -3,7%, Cabot Oil&Gas -3,4%, Apache -3,1%, ConocoPhillips (NYSE:COP) -2,5%.
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Mais le paysage boursier US s'est fragmenté dans l'après-midi, avec une sorte de véritable phénomène de vases communicants: cela a profité au Nasdaq qui s'est littéralement envolé de +0,42% au cours de la dernière et inscrit un nouveau record en clôture à 4.988Pts (l'indice est comme aspiré vers les 5.000 qui constitue probablement l'objectif pour la séance de vendredi)
Mais déception pour le S&P qui culminait à 2.114Pts vers 18H45 et qui cède au final -0,15% à 2.111Pts.
Le Dow Jones a buté dès 17H10 sur son record des 18.240 de la veille pour en finir sur un repli de -0,06 à 18.214.
Le lot de consolation pour certains actionnaires fut le nouveau record absolu du Russel-2000 (le baromètre des Midcaps et des Smallcaps) inscrit à 19H puis confirmé à 22H à 1.239Pts (+0,33%).
Le repli de la moitié des indices US semble motivé par un rebond de +1% du Dollar après la publication de l'indice d'inflation (+0,2% hors énergie).
Le 'S&P' a lui été plombé par une lourde rechute du pétrole (-4,25% sous 48,8$) qui ne s'explique guère par les 'chiffres du jour': les commandes de biens durables ont en effet augmenté de 2,8% le mois dernier, à la faveur notamment du dynamisme de l'aéronautique civile, soit 0,8 point de plus que prévu et alors qu'elles avaient reculé de 3,7% en décembre.
Les chiffres hebdomadaires du chômage américain ont en revanche déçu. Le Département du Commerce a en effet recensé 313.000 nouveaux inscrits lors de la semaine close le 21 février, après 282.000 et 290.000 anticipés par les économistes. Pas de quoi s'alarmer cependant car les mauvaises conditions météo ont pu retarder certaines embauche la semaine passée.
Pas de véritable menace déflationniste même si les prix à la consommation aux Etats-Unis ont reculé de 0,7% en janvier, soit 0,1 point de plus qu'attendu, après un recul de 0,3% le mois précédent (les prix reculent de -0,1% en rythme annuel, c'est le pire score depuis la mi-2009).
Mais hors alimentation et énergie, l'inflation s'établit à +0,2% et +1,6% en rythme annuel.
Côté valeurs vedettes, cette séance s'est soldée par l'explosion à la hausse d'Avago (+14,7% sur l'annonce d'une OPA amicale de 606Mns$ sur Emulex qui s'est envolé de +25%) et une hausse de +2,2% de Google (record annuel).
Mais le 'S&P' a été plombé par une rafale de lourds dégagements sur les parapétrolières : Newfield Exp -6,65%, Range Resource -5,7%, QEP et Noble -5%, Chesapeake -4,35%, Marathon Oil -3,7%, Cabot Oil&Gas -3,4%, Apache -3,1%, ConocoPhillips (NYSE:COP) -2,5%.
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