Investing.com — Les investisseurs fixent de plus en plus leur attention sur l’échéance imminente du 2 avril pour l’imposition des nouveaux tarifs douaniers généralisés de l’administration Trump.
Des taxes réciproques pourraient s’appliquer à tous les pays du monde ce jour-là, tandis qu’une mesure distincte pourrait cibler des secteurs allant des semi-conducteurs à l’automobile et aux produits pharmaceutiques.
Plus tôt ce mois-ci, la Maison Blanche a renforcé les attentes concernant l’application de ces droits le 2 avril, bien que le secrétaire au Trésor Scott Bessent ait semblé suggérer que les pays pourraient encore négocier un accord pour éviter ces taxes commerciales.
Les tarifs réciproques interviendraient après que Trump a autorisé l’entrée en vigueur de droits de douane de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis, provoquant des promesses de représailles de la part de l’UE et du Canada.
L’UE, en particulier, a proposé des contre-mesures à deux volets sur 26 milliards d’euros de marchandises. La semaine dernière, le bloc a retardé la première tranche de ces tarifs, qui devait particulièrement affecter le whisky américain, afin de gagner du temps pour des discussions avec les responsables de l’administration Trump.
Dans une note aux clients jeudi, les analystes de Raymond James ont déclaré qu’ils sont "sceptiques quant à l’entrée en vigueur de tous" les tarifs prévus par Trump le 2 avril.
"Nous avons constamment souligné les défis juridiques et logistiques associés à l’imposition de tous les tarifs le 2 avril, et nos récentes conversations avec des experts confirment davantage cette perspective", ont écrit les analystes.
Ils s’attendent plutôt à ce que les tarifs réciproques soient probablement limités à un groupe restreint de pays — "vraisemblablement [...] la Chine, l’UE, le Mexique, le Vietnam, l’Irlande, l’Allemagne, Taïwan, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, l’Inde, la Thaïlande, l’Italie, la Suisse et la Malaisie."
Les droits spécifiques aux secteurs, quant à eux, ne devraient pas entrer en vigueur le 2 avril, ont indiqué les analystes, ajoutant que Trump pourrait plutôt lancer des enquêtes commerciales sur les produits liés à ces industries.
"L’incertitude entourant les annonces du 2 avril est alimentée par les débats internes au sein de l’administration Trump et la réalité que la décision finale appartient au président Trump — qui peut changer d’avis à tout moment. La légalité des différentes approches, qui affectera le calendrier et l’étendue des tarifs, fait également partie du débat interne", ont noté les analystes.
Perspectives incertaines
Les taxes de Trump, accompagnées de menaces d’escalade ou de reports de dernière minute, ont alimenté le flou dans les perspectives économiques plus larges, les économistes signalant le potentiel d’une résurgence des pressions inflationnistes qui pourrait peser sur la croissance.
Ces craintes ont contribué aux baisses du marché boursier qui ont brièvement fait chuter l’indice de référence S&P 500 en territoire de correction — généralement défini comme une baisse de 10% ou plus par rapport à un pic récent.
Les actions ont montré des signes de stabilisation ces derniers jours grâce aux investisseurs à la recherche de bonnes affaires, bien que les inquiétudes concernant l’impact des plans tarifaires de Trump limiteront probablement tout rebond, selon les analystes de Barclays (LON:BARC).
"Avec Trump qualifiant l’échéance du 2 avril de ’jour de libération’, il est difficile d’ignorer les risques baissiers, surtout si le pire scénario de tarifs généralisés de 25% se matérialise", a écrit le courtier dans une note vendredi.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.