Les grands fabricants de smartphones Samsung et Xiaomi (HK:1810), ainsi que d'autres acteurs de l'industrie, sont impliqués dans une affaire présumée de violations des lois antitrust en Inde. Selon des rapports réglementaires, ces entreprises sont accusées d'avoir collaboré avec les géants du e-commerce Amazon et Flipkart pour lancer exclusivement des produits sur leurs plateformes indiennes, enfreignant ainsi les lois locales sur la concurrence.
La Competition Commission of India (CCI) a mené des enquêtes révélant qu'Amazon et Flipkart ont favorisé certains vendeurs, priorisé des annonces spécifiques et offert d'importantes remises sur des produits, des actions qui ont désavantagé d'autres entreprises.
Les rapports détaillés de la CCI, comprenant plus de 1 000 pages sur Amazon et près de 1 700 sur Flipkart, décrivent ces pratiques de lancement exclusif impliquant les filiales indiennes de Samsung, Xiaomi, Motorola, Realme, OnePlus, Vivo et Lenovo.
G.V. Siva Prasad, directeur général adjoint de la CCI, a exprimé dans les rapports que l'exclusivité dans les affaires nuit à la libre concurrence et aux intérêts des consommateurs. Les rapports, datés du 9 août, n'ont pas été rendus publics, mais les conclusions suggèrent que la pratique des lancements exclusifs était répandue malgré les tentatives d'Amazon et de Flipkart de minimiser ces allégations pendant l'enquête.
Les données de marché de Counterpoint Research indiquent que Samsung et Xiaomi sont des acteurs dominants dans le secteur des smartphones en Inde, détenant une part de marché combinée de près de 36%, suivis par Vivo avec 19%. Avec un marché du e-commerce indien qui devrait atteindre plus de 160 milliards de dollars d'ici 2028, ces conclusions représentent un obstacle majeur pour Amazon et Flipkart sur un marché crucial.
Les conclusions de la CCI interviennent à un moment où Amazon et Flipkart font déjà l'objet de critiques de la part des petits détaillants pour avoir eu un impact négatif sur leurs activités hors ligne. La commission a également souligné que les entreprises de e-commerce ont utilisé des investissements étrangers pour offrir des services subventionnés à un groupe sélectionné de vendeurs.
À la lumière de l'enquête, certaines entreprises de smartphones, dont Xiaomi, Samsung, OnePlus, Realme et Motorola, ont été invitées à soumettre leurs états financiers des trois derniers exercices fiscaux, certifiés par leurs auditeurs, à la CCI, selon un document interne daté du 28 août.
L'enquête sur ces pratiques a été lancée suite à une plainte d'une filiale de la Confederation of All India Traders, qui représente un grand nombre de petits détaillants. La CCI devrait examiner les objections à ses conclusions de la part des parties impliquées dans les semaines à venir et pourrait imposer des amendes ou exiger des changements dans les pratiques commerciales.
La question des lancements exclusifs de téléphones en ligne a été controversée, les détaillants indiens affirmant que ces pratiques ont nui à leurs activités en les empêchant d'offrir les derniers modèles, poussant ainsi les consommateurs à acheter en ligne.
Datum Intelligence, une société de recherche indienne, estime que les ventes en ligne ont représenté la moitié de tous les achats de téléphones l'année dernière, une augmentation significative par rapport à 2013. Flipkart et Amazon détenaient des parts importantes du marché des téléphones en ligne en 2023, avec respectivement 55% et 35%.
Alors que cette situation se développe, Xiaomi a refusé de commenter, et il n'y a eu aucune réponse des autres fabricants de smartphones, d'Amazon, de Flipkart ou de la CCI concernant les conclusions des rapports.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.