Investing.com — Wells Fargo (NYSE:WFC) s’attend à ce que l’économie canadienne entre en récession technique cette année, les nouveaux tarifs douaniers et l’affaiblissement du commerce mondial freinant l’activité. Dans une note rédigée par l’économiste Nick Bennenbroek, la banque a revu ses prévisions à la baisse, indiquant que l’exposition commerciale considérable du Canada aux États-Unis le rend particulièrement vulnérable à la dernière vague de mesures protectionnistes.
"Nous pensons désormais que l’économie canadienne entrera en récession technique cette année," a écrit Bennenbroek dans les Perspectives économiques internationales d’avril 2025 de la firme. Les liens économiques étroits du Canada avec les États-Unis, associés à un sentiment d’affaires morose et à une baisse de l’emploi, ont conduit Wells Fargo à ajuster sa vision.
L’impact économique découle de ce que le président américain Donald Trump a appelé le "Jour de la Libération", lorsque les taux tarifaires ont été fortement augmentés sur les principaux partenaires commerciaux, particulièrement la Chine. Malgré un certain assouplissement des tarifs envers les partenaires hors Chine, Bennenbroek a déclaré que les dommages à la croissance mondiale étaient déjà faits.
Wells Fargo prévoit désormais une croissance du PIB mondial de seulement 2,3% en 2025, contre 2,7% avant l’escalade tarifaire. "Les gros titres sur les tarifs restent volatils," a averti Bennenbroek, notant que le risque d’une récession technique mondiale reste élevé cette année et jusqu’en 2026.
Les banques centrales, y compris la Banque du Canada, devraient réagir par une politique monétaire plus accommodante. Bennenbroek s’attend à ce que la BdC réduise ses taux de 75 points de base supplémentaires en 2025, atteignant un taux directeur de 2,00% d’ici la fin de l’année malgré des inquiétudes persistantes concernant l’inflation.
"Étant donné les liens commerciaux entre le Canada et les États-Unis, la sensibilité disproportionnée du Canada à la demande américaine devrait conduire l’économie canadienne à entrer en récession technique cette année," a déclaré Bennenbroek. Des signes de ralentissement, notamment une baisse de l’emploi en mars, soutiennent déjà une position politique plus prudente.
Plus largement, Wells Fargo s’attend à ce que la Réserve fédérale réduise les taux d’intérêt américains de 125 points de base d’ici la fin de 2025 pour soutenir le marché du travail, même si les tarifs pourraient introduire des pressions inflationnistes. D’autres banques centrales du G10, comme la BCE et la BoJ, devraient également s’orienter vers une politique plus souple à mesure que les perspectives de croissance se détériorent.
Bennenbroek a également abordé les perspectives du dollar canadien, prédisant une sous-performance due aux pressions commerciales, à une croissance molle et à des prix des matières premières plus bas. Wells Fargo s’attend à ce que le taux de change USD/CAD approche 1,48 CAD d’ici fin 2026, reflétant un contexte plus difficile pour les actifs canadiens.
"La politique tarifaire reste extrêmement fluide," a écrit Bennenbroek, avertissant que même si des accords commerciaux pourraient se matérialiser pour assouplir les conditions, les risques pour la croissance du Canada, sa position fiscale et les perspectives de sa devise resteront fermement orientés à la baisse tout au long de 2025.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.