Jeudi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août progressait de 0,6% à 45,1 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 0,4% à 42,7 dollars.
Les opérateurs pétroliers ne veulent rien entendre : hier aux Etats-Unis, l'Energy Information Agency (EIA) a fait état d'une baisse plus prononcée que prévu des réserves commerciales de pétrole brut, qui ont reculé de 2,45 millions de barils là où le consensus n'attendait qu'une baisse de 2,1 millions d'unités. Un bon point pour le prix du WTI a priori.
Cependant, l'EIA a aussi indiqué que les stocks de produits distillés et d'essence, eux, avaient augmenté. Enfin, et quoi qu'à pas de loup, les extractions pétrolières américaines progressent tendanciellement : grâce aux pétroles de schiste, elles sont passées de 9,33 à 9,35 millions de barils/jour en une semaine. Sur un plateau depuis un mois, ce chiffre a cependant augmenté de 673.000 barils/jour en un an. Et ce alors que l'Opep s'évertue à suivre la politique inverse.
Même les propos du ministre iranien du pétrole, qui a indiqué que l'Opep est prête à considérer une réduction de production plus franche, n'ont pas été suffisants pour faire repartir les cours du brut, commentait Aurel BGC à propos de la séance de la veille. Le cartel a clairement sous-estimé la capacité des Etats-Unis à relancer sa production de brut, même aux cours actuels, ajoutent les spécialistes.
EG.
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Les opérateurs pétroliers ne veulent rien entendre : hier aux Etats-Unis, l'Energy Information Agency (EIA) a fait état d'une baisse plus prononcée que prévu des réserves commerciales de pétrole brut, qui ont reculé de 2,45 millions de barils là où le consensus n'attendait qu'une baisse de 2,1 millions d'unités. Un bon point pour le prix du WTI a priori.
Cependant, l'EIA a aussi indiqué que les stocks de produits distillés et d'essence, eux, avaient augmenté. Enfin, et quoi qu'à pas de loup, les extractions pétrolières américaines progressent tendanciellement : grâce aux pétroles de schiste, elles sont passées de 9,33 à 9,35 millions de barils/jour en une semaine. Sur un plateau depuis un mois, ce chiffre a cependant augmenté de 673.000 barils/jour en un an. Et ce alors que l'Opep s'évertue à suivre la politique inverse.
Même les propos du ministre iranien du pétrole, qui a indiqué que l'Opep est prête à considérer une réduction de production plus franche, n'ont pas été suffisants pour faire repartir les cours du brut, commentait Aurel BGC à propos de la séance de la veille. Le cartel a clairement sous-estimé la capacité des Etats-Unis à relancer sa production de brut, même aux cours actuels, ajoutent les spécialistes.
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