
Merci d'essayer une autre recherche
LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre Boris Johnson s'employait mercredi à calmer la fronde d'un nombre croissant d'élus conservateurs, furieux de la série de révélations sur la tenue de fêtes au 10, Downing Street en plein confinement.
Porté à la tête du gouvernement par sa promesse de "faire le Brexit", Boris Johnson a permis à son parti d'obtenir en 2019 sa plus large majorité au Parlement depuis une trentaine d'années mais il est aujourd'hui sous la menace des députés de son propre camp.
Ses excuses répétées, et ses affirmations selon lesquelles il n'était pas au courant de l'organisation de la plupart des fêtes par ses propres services, n'ont guère convaincu ses détracteurs, qui fustigent le contraste avec les sacrifices demandés à l'époque aux Britanniques.
Pour qu'un débat s'ouvre sur l'éviction de Boris Johnson de la tête du Parti conservateur - et par ricochet du gouvernement -, il faut au préalable que 54 des 360 élus conservateurs adressent une lettre de défiance au président du "Comité de 1922", un groupe parlementaire des Tories à la Chambre des communes.
Or, selon la presse britannique, ce scénario pourrait se réaliser. D'après le journal The Telegraph, une vingtaine de députés élus pour la première fois en 2019 ont l'intention d'initier cette démarche, la BBC estimant de son côté que le seuil fatidique de 54 pourrait être atteint.
Le journal The Times a calculé que 58 députés conservateurs ont publiquement critiqué Boris Johnson, formant un réservoir suffisant de "frondeurs" s'ils décident de passer à l'action.
Il est difficile de se faire une idée précise du nombre de lettres de défiance, celles-ci restant confidentielles et donc connues du seul président du "Comité 1922".
Le Premier ministre va s'exprimer devant le Parlement dans la journée et il devrait annoncer la fin des mesures sanitaires imposées le mois dernier pour endiguer la dernière vague de contaminations par le coronavirus, due au variant Omicron, s'offrant une diversion politique bienvenue.
(Reportage d'Andrew MacAskill et Guy Faulconbridge, version française Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)
LONDRES (Reuters) - L'Union européenne ne donnera pas de nouveau mandat pour renégocier les règles commerciales relatives à l'Irlande du Nord dans le cadre de l'accord sur le...
Par Laura Sanchez Investing.com - Les marchés sont de nouveau dans le rouge, alors que les experts débattent des risques de récession de l'économie mondiale. Il y a deux mois à...
LONDRES (Reuters) - La police britannique a déclaré jeudi qu'elle avait terminé son enquête sur les fêtes organisées à Downing Street et dans d'autres bureaux du gouvernement,...
Voulez-vous vraiment bloquer %USER_NAME% ?
Si vous continuez, vous et %USER_NAME% ne verrez plus vos publications Investing.com mutuelles.
%USER_NAME% a bien été ajouté à votre Liste d’utilisateurs bloqués
Vous venez de débloquer cette personne et devrez attendre 48 heures avant de la bloquer de nouveau.
Je souhaite signaler ce commentaire comme:
Merci
Le commentaire signalé sera révisé par nos modérateurs
Ajouter un commentaire
Nous vous encourageons à utiliser les commentaires pour engager le dialogue avec les autres utilisateurs, partager votre point de vue et poser des questions aux auteurs et utilisateurs. Toutefois, afin de maintenir un niveau de dialogue de qualité, veuillez garder à l'esprit les éléments suivants:
Les auteurs de spam ou d'abus seront supprimés du site et interdits d'inscription à la discrétion de Investing.com.