Investing.com - Les marchés européens tentent de rester positifs ce vendredi -Ibex 35, CAC 40, DAX...- en attendant le rapport sur l'emploi aux États-Unis, que nous verrons à 14h30 heure française.
"Les données sont très attendues par les investisseurs car, si le ralentissement du rythme des créations d'emplois dans le pays se confirme, comme prévu, cela augmenterait la probabilité que la Fed ne relève pas à nouveau ses les taux d'intérêt lors de la réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) à la fin du mois, un scénario qui serait accueilli positivement par les marchés obligataires et boursiers", expliquent les responsables de Link Securities.
"À l'inverse, un retour à un marché du travail américain très solide augmenterait la probabilité d'une nouvelle action de la Fed en matière de taux d'intérêt et pénaliserait la performance des deux classes d'actifs. Par conséquent, nous nous attendons à ce que les chiffres de l'emploi américain déterminent la tendance de clôture des marchés boursiers occidentaux lors de la première session de septembre", ajoutent les analystes.
"Une nouvelle modération du rythme des créations d'emplois suivrait le ralentissement observé à la fois dans l'indicateur des postes vacants JOLTS et dans l'enquête emploi privé ADP", réitère Renta 4 (BME :RTA4).
"Malgré cela, nous pourrions encore observer un marché du travail tendu, avec une estimation de +170 000 emplois non agricoles (vs +187 000 précédemment) qui maintiendrait taux de chômage à un niveau bas de 3,5% et en attendant l'évolution des salaires où les pressions demeurent (+4,3% en glissement annuel vs +4,4% précédemment). Rappelons que la Fed considère qu'un refroidissement du marché du travail est nécessaire pour que l'inflation revienne à son objectif de 2%", précisent ces experts.
"Des créations d'emplois plus faibles seraient bien accueillies par le marché. D'autant plus qu'il est plus probable que la Fed ne relève pas ses taux (5,25 %/5,50 %) lors de sa prochaine réunion (20 septembre). En outre, la faiblesse des données devrait se traduire par une baisse des rendements obligataires, en particulier du T-Note. Cela soutiendrait les marchés boursiers qui ont accumulé des gains généreux depuis le début de la semaine (ES-50 +1,4%, S&P 500 +2,3%)", conclut Bankinter (BME :BKT).