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Investing.com – Les marchés mondiaux poursuivent leur rebond d’hier ce vendredi, après avoir plongé plus tôt cette semaine, les déboires de plusieurs banques aux USA et en Europe ayant occasionné un vent de panique sur les marchés.
Les investisseurs ont notamment été rassurés hier par al ligne de crédit de 50 milliards de CHF accordée par la Banque Nationale Suisse au Crédit Suisse, après que son action se soit effondrée de 24 la veille, après que son principal actionnaire ait exclu de nouvelles injections de fonds.
Un autre élément qui a participé à rassurer les marchés est le fait que plusieurs banques américaines, dont JP Morgan et Bank of America (NYSE:BAC), se soient liguées pour venir en aide à une de leurs consœurs, First Republic Bank (NYSE:FRC).
La First Republic Bank, confrontée à une crise de confiance de la part des investisseurs et des clients, devrait en effet recevoir une bouée de sauvetage de 30 milliards de dollars.
"Cette manifestation de soutien de la part d'un groupe de grandes banques est la bienvenue et démontre la résilience du système bancaire", a déclaré le département du Trésor dans un communiqué jeudi.
Cette injection de 30 milliards de dollars permettra au prêteur en difficulté de disposer des liquidités nécessaires pour faire face aux retraits de ses clients et est destinée à renforcer la confiance dans le système bancaire américain en cette période de crise.
Cependant, certains ont au contraire vu dans cette opération un signal d’alarme inquiétant.
Bill Ackman, de Pershing Square (NYSE:SQ), a par exemple jugé dans un tweet que « le communiqué de presse annonçant les 30 milliards de dollars de dépôts soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses », et a expliqué que « le manque de transparence amène les acteurs du marché à envisager le pire ».
Il a par ailleurs révélé que selon ses sources, la secrétaire au Trésor Janet Yellen avait elle-même poussé les SIB (banques d’importance systémique) à recycler les dépôts qu'elles ont reçus de la First Republic Bank, pour les réinjecter dans cette dernière pendant 120 jours.
"Le résultat est que le risque de défaillance de la FRB est maintenant réparti sur nos plus grandes banques", a-t-il déclaré. Il a ainsi jugé que ce renflouement de banques à banques crée "un faux sentiment de confiance" et constitue une "mauvaise politique".
Bill Ackman a par ailleurs estimé que la situation actuelle nécessite « une garantie des dépôts à l’échelle du système »
Enfin, M. Ackman a réaffirmé qu'il n'avait pas d'investissements à long ou à court terme dans le secteur bancaire, et a conclu : "Je suis simplement extrêmement préoccupé par le risque de contagion financière qui échappe à tout contrôle et provoque de graves dommages et difficultés économiques".
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