Investing.com - Trump s'oppose au lanceur d'alerte et les préparatifs de la Chine en vue du 70e anniversaire de la République Populaire sont assombris par la montée de la violence à Hong Kong et par les inquiétudes persistantes quant au projet de limitation des investissements américains dans les sociétés chinoises. Voici ce que vous devez savoir sur les marchés financiers le lundi 30 septembre.
1. Le lanceur d'alerte va témoigner "bientôt", a déclaré Schiff
Le lanceur d'alerte au centre de l'enquête de destitution du président Donald Trump témoignera "bientôt" devant le Congrès, mais d'une façon à protéger son identité, a déclaré dimanche le président de la commission du renseignement de la Chambre, Adam Schiff.
Au cours du weekend, Trump a répété qu'il avait été "espionné" et avait affirmé qu'il souhaitait rencontrer son accusateur, ainsi que "la personne qui avait illégalement fourni cette information". Le rapport du lanceur d'alerte de la semaine dernière a cité plusieurs sources, tout en précisant que son auteur n'était pas l'un des responsables de la Maison Blanche écoutant l'appel.
2. Fête gâchée en Chine
La Chine se prépare pour des vacances pendant une semaine pour célébrer le 70e anniversaire de la prise du pouvoir par le Parti Communiste. Les célébrations officielles commencent mardi.
Pour marquer le coup, les manifestants de Hong Kong ont intensifié leurs activités ce weekend avec des manifestations marquées par des affrontements violents et des cocktails Molotov d'un côté, et des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau de l'autre coté.
Toujours au cours du weekend, des responsables américains ont minimisé un rapport selon lequel l’administration envisageait de limiter les investissements de portefeuille américains en Chine - même s’il n’y a pas eu de dénégation totale du rapport.
3. Ouverture US attendue en hausse
Le retour en arrière partiel de l'histoire d'interdiction des investissements en Chine aide Wall Street à ouvrir en hausse, bien que les marchés puissent être sujets à une légère frilosité avant la fin du trimestre.
À 12h30), les futures Dow étaient en hausse de 0,3%, tandis que le S&P 500 progressait de 0,4%. Le contrat future Nasdaq 100 a progressé de 0,6%.
De même, les rendements obligataires ont augmenté légèrement. Le rendement du 30 ans US a augmenté de deux points de base par rapport à vendredi soir à 2,15%.
Le Bitcoin, en revanche, a chuté en deçà de 8 000$ à son niveau le plus bas depuis près de quatre mois, continuant à souffrir après le lancement d'un nouveau contrat future livrable physiquement, qui semble avoir révélé des problèmes de fiabilité liés à la tarification d'autres plateforme d'échange de crypto-monnaies.
4. L'Europe crée la surprise sur le marché du travail
Les marchés boursiers ont été aidés par une rare surprise positive dans les données européennes plus tôt lundi.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières dans la zone euro est tombé à 7,4% en septembre, son plus bas niveau en 11 ans, grâce à une forte baisse en Italie et une baisse encore plus importante de 10 000 en Allemagne.
Cela a dissipé les craintes que le ralentissement de l’industrie manufacturière dans la plus grande économie d’Europe se répande sur le marché du travail.
Les données nationales sur l’inflation de l’ensemble de l’Europe sont toutefois restées plus faibles que prévu.
5. Errant Johnson fait pression sur la livre sterling
La livre sterling est restée sous pression alors que le parti conservateur au pouvoir entamait sa conférence annuelle dans un contexte d'accusations grandissantes d'irrégularités à l'encontre du Premier ministre Boris Johnson.
Des rapports du weekend avaient déjà révélé que Johnson avait eu une liaison avec un entrepreneur américain dont les sociétés avaient reçu plus de 110 000 livres sterling (137 000 dollars) de subventions du gouvernement, tandis que des informations distinctes affirmaient qu'il avait agressé sexuellement deux femmes journalistes au même déjeuner il y a 20 ans.
Johnson nie toutes les allégations.
À l’arrière-plan, les partis d’opposition et les législateurs conservateurs rebelles continuent de travailler sur leurs plans pour un «gouvernement d’union nationale» qui convoquerait probablement un deuxième référendum sur le Brexit s’il renversait le gouvernement minoritaire de Johnson avec un vote de censure.