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Arianespace vante ses succès et égratigne ses concurrents

Publié le 08/01/2013 16:00
Mis à jour le 08/01/2013 16:00

Arianespace s'est targuée mardi de continuer à dominer le marché du lancement de satellites en 2013, égratignant au passage ses concurrents et raillant les promesses du challenger américain SpaceX.

La société européenne prévoit pour cette année 12 tirs de ses trois différents lanceurs --la fusée européenne Ariane 5, sa petite soeur Vega, et le lanceur russe Soyouz-- contre dix en 2012, a annoncé son PDG Jean-Yves Le Gall, en présentant ses objectifs annuels.

Elle pourrait même assurer un lancement supplémentaire en cas de défaillance de ses concurrents. "Quand ils signent des contrats, c'est nous qui lançons les satellites", a-t-il plaisanté.

En 2012, Arianespace a pris 60% des commandes du marché, devant ses concurrents russe Proton et le nouveau venu américain SpaceX. Son carnet de commandes de 4 milliards d'euros représente trois ans d'activité.

"On peut espérer encore augmenter notre part de marché, mais quand on est à 60% et au-delà, ça va finir par devenir difficile", a reconnu le PDG.

Les lancements de l'année dernière ont généré un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros, soit 30% de plus qu'en 2011, et M. Le Gall a déclaré viser un résultat du même ordre cette année.

Le PDG a souligné qu'Ariane 5 avait derrière elle dix ans de succès ininterrompus, avec 53 lancements réussis d'affilée à fin 2012.

L'année dernière, "tous les lancements ont eu lieu au jour dit, à l'heure dite", a-t-il fait valoir, raillant sans le nommer la politique de communication du milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, qui selon lui promet chaque année plus qu'il ne réalise.

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Fort de sa position, il n'a pas manifesté d'inquiétude quant à ses concurrents.

SpaceX est pourtant impressionnante. En dix ans à peine, la firme d'Elon Musk a développé un lanceur et réussi en 2012 la première livraison commerciale de fret à la station spatiale internationale, avec sa capsule récupérable Dragon.

Elle doit lancer ses premiers petits satellites commerciaux en 2013, à des prix très compétitifs, mais ne propose pas encore de lancer des satellites lourds comme Ariane.

Certes des opérateurs "ont cédé aux sirènes de SpaceX, qui leur a promis monts et merveilles", a reconnu M. Le Gall. Mais, à l'en croire, "certains actionnaires commencent à hausser le sourcil, quand ils lisent dans les journaux qu'il veut envoyer 80.000 personnes sur Mars dans dix ans".

SpaceX n'a pas été sa seule cible, même s'il évitait soigneusement de citer ses concurrents par leur nom.

La fusée russe Proton a encaissé sept échecs en sept ans, a-t-il relevé, disant ne pas s'attendre à ce que son successeur, le lanceur Angara, effectue son premier lancement cette année. L'américano-russe Sea Launch est en difficulté financière, les résultats des lancements de satellites par la Chine "ne sont pas probants".

Fait notable, Arianespace réduit progressivement son besoin en subventions des Etats européens. Il a été ramené à un peu plus de 100 millions d'euros en 2012, contre 125 millions en 2011, et 250 millions d'euros dix ans plus tôt, a indiqué le PDG.

En effet, avec trois lanceurs, elle a réduit ses coûts d'opération sur la base de lancement de Kourou et, parallèlement, a-t-il expliqué, elle a augmenté ses prix de près de 10% sur deux ans.

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Les actionnaires d'Arianespace sont l'agence française de l'espace (le CNES), Astrium, la filiale espace du groupe européen EADS et les industriels de dix pays européens.

Le programme Ariane 5 devrait avoir un successeur, Ariane 6, dont le principe a été approuvé en novembre dernier et qui doit être confirmé en 2014. Il devra être économiquement rentable et se passer à l'avenir de subventions.

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