L'évolution défavorable du dossier grec fait évoluer les principales places européennes en territoire négatif.
Peu après 11h30, le Dax et l'Athex Composite (Athènes) cèdent tous deux 0,8%, tandis que le AC 40 abandonne 0,5%, tout comme l'AEX (Amsterdam), et que l'Ibex 35 (Madrid) se replie de 0,7%. Le recul est sensiblement moins marqué à Milan, où le Footsie MIB ne se replie que de 0,1%, alors que, de leur côté, le Footsie 100 et le SMI (Zürich) évoluent juste au-dessus de la ligne de flottaison.
L'échec de la réunion des ministres des Finances de la zone euro hier concernant la dette grecque préoccupe les opérateurs. Les ministres précités 'paraissent pour le moment faire bloc pour défendre une position de fermeté face à Athènes', commente Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG.
De fait, le bras de fer risque fort de se prolonger au regard de l'intransigeance des partenaires européens, l'Allemagne en tête, qui ne souhaitent pas renégocier la colossale dette du canard boîteux de l'eurozone (320 milliards d'euros, 175% du PIB). Et si une nouvelle réunion pourrait avoir lieu dès vendredi au cas où la Grèce soumettrait une requête afin d'étendre le programme actuel, 'toutes les autres options semblent désormais sur la table pour son gouvernement, de quoi angoisser les opérateurs', poursuit l'expert.
Dans ce contexte, l'hypothèse de n'aboutir à aucun accord d'ici la fin du mois et l'ultime paiement du FMI gagne en crédibilité. D'autant qu'Athènes, qui a stoppé le processus de privatisation du port du Pirée et reconsidère celui des aéroports (d'un montant de 1,2 milliard d'euros et par lequel l'opérateur allemand Fraport obtiendrait la gestion de quatorze aéroports régionaux), ne veut plus entendre parler de l'aide de la troïka, quand bien même le gouvernement d'Alexis Tsipras a mis un peu d'eau dans son vin en n'exigeant plus un ' effacement ' de la dette...
Au chapitre macroéconomique, la nouvelle hausse du moral des investisseurs et des analystes allemands en février ne suffit pas à inverser la tendance, ce qui est d'autant plus compréhensible que la progression de 4,6 points en séquentiel à 53 points de l'indice ZEW qui la mesure est moins marquée que ce qu'espéraient les économistes, lesquels tablaient sur 56 points. L'indice Empire State de la Fed de New York pour le mois en cours sera la seule donnée publiée cet après-midi outre-Atlantique.
Enfin, s'agissant des valeurs, Casino (+2,2%) figure parmi les plus fortes progressions du SBF 120. Si le distributeur a pâti d'effets de changes et de baisses de prix en France en 2014, il se montre plus optimiste pour 2015. Les comptes annuels d'Orange (-3%, lanterne rouge du CAC 40) et de Kering (-2%) sont en revanche fraîchement accueillis.
A Milan, le titre Saipem grimpe de son côté de 5,7%. La société parapétrolière italienne, filiale d'Eni, a fait état de comptes 2014 marqués par des pertes, essentiellement en raison de dépréciations d'actifs, mais les prises de commandes se sont montrées des plus vigoureuses.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Peu après 11h30, le Dax et l'Athex Composite (Athènes) cèdent tous deux 0,8%, tandis que le AC 40 abandonne 0,5%, tout comme l'AEX (Amsterdam), et que l'Ibex 35 (Madrid) se replie de 0,7%. Le recul est sensiblement moins marqué à Milan, où le Footsie MIB ne se replie que de 0,1%, alors que, de leur côté, le Footsie 100 et le SMI (Zürich) évoluent juste au-dessus de la ligne de flottaison.
L'échec de la réunion des ministres des Finances de la zone euro hier concernant la dette grecque préoccupe les opérateurs. Les ministres précités 'paraissent pour le moment faire bloc pour défendre une position de fermeté face à Athènes', commente Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG.
De fait, le bras de fer risque fort de se prolonger au regard de l'intransigeance des partenaires européens, l'Allemagne en tête, qui ne souhaitent pas renégocier la colossale dette du canard boîteux de l'eurozone (320 milliards d'euros, 175% du PIB). Et si une nouvelle réunion pourrait avoir lieu dès vendredi au cas où la Grèce soumettrait une requête afin d'étendre le programme actuel, 'toutes les autres options semblent désormais sur la table pour son gouvernement, de quoi angoisser les opérateurs', poursuit l'expert.
Dans ce contexte, l'hypothèse de n'aboutir à aucun accord d'ici la fin du mois et l'ultime paiement du FMI gagne en crédibilité. D'autant qu'Athènes, qui a stoppé le processus de privatisation du port du Pirée et reconsidère celui des aéroports (d'un montant de 1,2 milliard d'euros et par lequel l'opérateur allemand Fraport obtiendrait la gestion de quatorze aéroports régionaux), ne veut plus entendre parler de l'aide de la troïka, quand bien même le gouvernement d'Alexis Tsipras a mis un peu d'eau dans son vin en n'exigeant plus un ' effacement ' de la dette...
Au chapitre macroéconomique, la nouvelle hausse du moral des investisseurs et des analystes allemands en février ne suffit pas à inverser la tendance, ce qui est d'autant plus compréhensible que la progression de 4,6 points en séquentiel à 53 points de l'indice ZEW qui la mesure est moins marquée que ce qu'espéraient les économistes, lesquels tablaient sur 56 points. L'indice Empire State de la Fed de New York pour le mois en cours sera la seule donnée publiée cet après-midi outre-Atlantique.
Enfin, s'agissant des valeurs, Casino (+2,2%) figure parmi les plus fortes progressions du SBF 120. Si le distributeur a pâti d'effets de changes et de baisses de prix en France en 2014, il se montre plus optimiste pour 2015. Les comptes annuels d'Orange (-3%, lanterne rouge du CAC 40) et de Kering (-2%) sont en revanche fraîchement accueillis.
A Milan, le titre Saipem grimpe de son côté de 5,7%. La société parapétrolière italienne, filiale d'Eni, a fait état de comptes 2014 marqués par des pertes, essentiellement en raison de dépréciations d'actifs, mais les prises de commandes se sont montrées des plus vigoureuses.
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