La réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux des pays du G20 s'est ouverte vendredi à Gyeongju en Corée du Sud, a annoncé le président sud-coréen Lee Myung-bak, sur fond de menace de "guerre des monnaies" pour l'économie mondiale.
Le G20, qui regroupe pays riches et puissances émergentes, a été précédé par un G7 qui a duré une heure, mais sans communiqué final, a-t-on appris de source française.
Les Etats-Unis ont demandé aux pays ayant un important excédent commercial de réformer le système de taux de change, dans une lettre du ministre américain des Finances Timothy Geithner faisant une allusion à peine voilée à la Chine.
Un projet de déclaration finale révélé jeudi suggère que les pays riches et émergents du G20 s'engagent à "s'abstenir de toute dévaluation compétitive", selon l'agence d'informations économiques Dow Jones. Cette stratégie de dévaluation consiste à manipuler le cours de sa monnaie pour stimuler son économie en faisant fi de la coopération internationale.
Le G20 "va se diriger vers un système de taux de changes davantage déterminés par le marché", dit le projet de communiqué.
Nombre de pays émergents sont actuellement confrontés à une faiblesse du dollar qui pénalise leurs exportations en renchérissant leurs monnaies.
La Chine maintient pour sa part le yuan fermement arrimé au billet vert.