Pas de 'bonus de fin de mois' à Wall Street : c'est même tout l'inverse puisque les 10 dernières minutes de la séances ont été marquées par un 'sell off' inattendu qui a fait disparaître la quasi totalité des gains hebdomadaires... mais les indices US alignent bien une 5ème semaine de hausse consécutive.
En hausse de +0,25% vers 20H00, en repli de -0,1% vers 20H50, le Dow Jones décroche de -0,52%, à 17.664 mais il subsiste bel et bien une hausse hebdomadaire symbolique de +0,1%.
Le S&P-500 a lâché -0,48% (à 2.079Pts) après avoir culminé à 2.094Pts (à 1,5% de son record historique absolu) et préserve un gain hebdo de +0,2%.
Le Nasdaq Composite s'est effrité de -0,40% ce vendredi mais affiche +0,4%sur la semaine écoulée... et +9,5% sur l'ensemble du mois d'octobre.
C'est bien le dernier quart d'heure qui a empêché l'inscription d'un score à 2 chiffre pour la 1ère fois depuis octobre 2002.
Cela demeurera donc la meilleure performance depuis octobre 2011.
Mais gagner 10% à l'issue d'une hausse de plus de 200% -même si août et septembre avaient été marqués par une correction de -10%-, cela demeure une performance sans précédent historique, surtout lorsque bénéfice et chiffre d'affaire se contractent et qu'aucun signe d'embellie ne pointe à l'horizon.
Si le VIX, l'indice de volatilité a repris 3% ce vendredi, il affiche une contraction historique de -38,5%, sa plus forte baisse mensuelle depuis que ce dérivé existe... alors qu'aucun nuage conjoncturel ne s'est dissipé.
C'est la preuve manifeste de la prépondérance la 'magie du verbe' des banques centrales, sans lesquelles les lois du marché pourraient s'exercer impitoyablement.
Mais la FED et la BCE s'emploient de toutes leurs forces afin que cela ne se produise jamais et usent de tous leurs outils afin que les cours continuent de progresser même quand les profits reculent.
L'abolition des lois du marché est un 'aller simple' qui débouche désormais sur une 'fuite en avant' vers des taux toujours plus négatifs, et toujours plus de liquidités pour consolider les précédentes hausse spéculatives.
La consolidation de Wall Street pourrait trouver une justification dans les chiffres du jour... mais ce serait oublier que les indices ont longtemps évolué dans le vert ce vendredi, ignorant un contexte peu engageant.
Les revenus et dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,1% en septembre, contre +0,2% anticipés dans les deux cas.
Les coûts salariaux ont progressé de +0,6% au 3ème trimestre, un correctif haussier attendu après +0,2% seulement au T2 (soit +2% en rythme annuel alors que la FED vise les 3%).
Autre indicateur décevant: l'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est établi à 90 points ce mois-ci en estimation finale, après 92,1 points en préliminaire et 87,2 points en septembre.
Les économistes escomptaient au contraire une légère hausse par rapport à l'estimation originelle autour de 92,6Pts.
Côté entreprises, le 'S&P' a été ensoleillé parc 3 titres: Abbvie s'envole de +10% avec l'anticipation d'une hausse de +10% du bénéfice par action jusqu'en 2020 (le dividende sera relevé de 12% début 2016).
LinkedIn finit juste devant Abbvie avec un gain de +11%, Expedia récolte un bel accessit avec +7,3%.
Le cauchemar continue pour les actionnaires du laboratoire canadien Valeant (-16% ce vendredi soir) qui se retrouve acculé à rompre ses liens commerciaux -très controversés- avec le réseau de distribution pharmaceutique Philidor Services.
Valant finit la semaine en repli de -19,5% et se désintègre de pratiquement -50% au mois d'octobre (-48%)... quand le Nasdaq prend +10%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
En hausse de +0,25% vers 20H00, en repli de -0,1% vers 20H50, le Dow Jones décroche de -0,52%, à 17.664 mais il subsiste bel et bien une hausse hebdomadaire symbolique de +0,1%.
Le S&P-500 a lâché -0,48% (à 2.079Pts) après avoir culminé à 2.094Pts (à 1,5% de son record historique absolu) et préserve un gain hebdo de +0,2%.
Le Nasdaq Composite s'est effrité de -0,40% ce vendredi mais affiche +0,4%sur la semaine écoulée... et +9,5% sur l'ensemble du mois d'octobre.
C'est bien le dernier quart d'heure qui a empêché l'inscription d'un score à 2 chiffre pour la 1ère fois depuis octobre 2002.
Cela demeurera donc la meilleure performance depuis octobre 2011.
Mais gagner 10% à l'issue d'une hausse de plus de 200% -même si août et septembre avaient été marqués par une correction de -10%-, cela demeure une performance sans précédent historique, surtout lorsque bénéfice et chiffre d'affaire se contractent et qu'aucun signe d'embellie ne pointe à l'horizon.
Si le VIX, l'indice de volatilité a repris 3% ce vendredi, il affiche une contraction historique de -38,5%, sa plus forte baisse mensuelle depuis que ce dérivé existe... alors qu'aucun nuage conjoncturel ne s'est dissipé.
C'est la preuve manifeste de la prépondérance la 'magie du verbe' des banques centrales, sans lesquelles les lois du marché pourraient s'exercer impitoyablement.
Mais la FED et la BCE s'emploient de toutes leurs forces afin que cela ne se produise jamais et usent de tous leurs outils afin que les cours continuent de progresser même quand les profits reculent.
L'abolition des lois du marché est un 'aller simple' qui débouche désormais sur une 'fuite en avant' vers des taux toujours plus négatifs, et toujours plus de liquidités pour consolider les précédentes hausse spéculatives.
La consolidation de Wall Street pourrait trouver une justification dans les chiffres du jour... mais ce serait oublier que les indices ont longtemps évolué dans le vert ce vendredi, ignorant un contexte peu engageant.
Les revenus et dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,1% en septembre, contre +0,2% anticipés dans les deux cas.
Les coûts salariaux ont progressé de +0,6% au 3ème trimestre, un correctif haussier attendu après +0,2% seulement au T2 (soit +2% en rythme annuel alors que la FED vise les 3%).
Autre indicateur décevant: l'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est établi à 90 points ce mois-ci en estimation finale, après 92,1 points en préliminaire et 87,2 points en septembre.
Les économistes escomptaient au contraire une légère hausse par rapport à l'estimation originelle autour de 92,6Pts.
Côté entreprises, le 'S&P' a été ensoleillé parc 3 titres: Abbvie s'envole de +10% avec l'anticipation d'une hausse de +10% du bénéfice par action jusqu'en 2020 (le dividende sera relevé de 12% début 2016).
LinkedIn finit juste devant Abbvie avec un gain de +11%, Expedia récolte un bel accessit avec +7,3%.
Le cauchemar continue pour les actionnaires du laboratoire canadien Valeant (-16% ce vendredi soir) qui se retrouve acculé à rompre ses liens commerciaux -très controversés- avec le réseau de distribution pharmaceutique Philidor Services.
Valant finit la semaine en repli de -19,5% et se désintègre de pratiquement -50% au mois d'octobre (-48%)... quand le Nasdaq prend +10%.
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