L'action ABB se classait parmi les plus fortes hausses de l'indice SMI ce matin en prenant près de 2%, à 20,5 francs. Spécialisé dans les systèmes électriques et les automatismes, l'équipementier industriel a fait état de ventes inférieures aux attentes, mais il a davantage augmenté sa rentabilité que prévu. De plus, l'avenir de Power Grids, sa plus importante division, devrait être scellé au début de l'automne.
Que le groupe a-t-il annoncé ? Durant la première moitié de son exercice (S1) comme sur le seul deuxième trimestre (T2), la croissance organique des ventes est restée négative, à hauteur de - 2%, à respectivement 16,6 et 8,7 milliards de dollars.
La tendance était pire encore pour ce qui est des prises de commandes, qui augurent du CA futur : toujours en données comparables, elles ont reculé de 6% au S1 et de 5% au T2, à respectivement 17,6 et 8,3 milliards de dollars.
Cependant, le plan stratégique NextLevel du directeur général Ulrich Spiesshofer, qui comprend des économies, a permis au résultat d'exploitation ajusté (EBITA) de progresser : + 2% sur le semestre, d'où un marge de 12,3% (+ 90 points de base), et même + 5% au T2, ce qui porte la marge à 12,7% (+ 100 points de base). 'Toutes les divisions suivent la trajectoire de marge visée', a déclaré la direction.
De plus, le cash flow opérationnel a plus que doublé sur le semestre, à 1,3 milliard de dollars, et il augmente toujours de 80% au T2.
'Nous avons amélioré note marge opérationnelle pour le 7e trimestre consécutif et augmenté significativement le cash flow', a d'ailleurs souligné Ulrich Spiesshofer. Ce dernier s'est également félicité que sa stratégie de focalisation sur les marchés de croissance ait en partie contrebalancé 'l'impact de marchés difficiles, comme les industries de transformation'.
Malgré tout, mais en raison de charges pour restructurations, le résultat net part du groupe d'ABB recule nettement de 21% sur le semestre, à 906 millions de dollars, et même de 31% au T2.
En guise de prévisions de court terme, ABB se veut des plus prudents : la direction estime que 'les évolutions macroéconomiques et géopolitiques brossent un tableau mitigé marqué par la persistance de l'incertitude'.
'Les regards devraient maintenant se tourner vers la journée investisseurs attendue en octobre, où le groupe devrait dévoiler quel sort il réserve à sa division Power Grids', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
Le groupe a en effet annoncé que cet événement, prévu le 4 octobre, ferait non seulement le point sur le plan NextLevel, mais qu'il porterait aussi sur le portefeuille d'activités du groupe. L'avenir de la division Power Grids, qui fournit grosso modo des équipements aux opérateurs de réseaux électriques et a subi un plan de redressement important alors qu'elle est sous le feu d'une concurrence vive, sera notamment évoqué.
Pour mémoire, Power Grids concentre environ 32% du CA et des commandes d'ABB. Elle est la seule des des quatre divisions a n'avoir pas enregistré une croissance organique négative au T2, avec + 1%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Que le groupe a-t-il annoncé ? Durant la première moitié de son exercice (S1) comme sur le seul deuxième trimestre (T2), la croissance organique des ventes est restée négative, à hauteur de - 2%, à respectivement 16,6 et 8,7 milliards de dollars.
La tendance était pire encore pour ce qui est des prises de commandes, qui augurent du CA futur : toujours en données comparables, elles ont reculé de 6% au S1 et de 5% au T2, à respectivement 17,6 et 8,3 milliards de dollars.
Cependant, le plan stratégique NextLevel du directeur général Ulrich Spiesshofer, qui comprend des économies, a permis au résultat d'exploitation ajusté (EBITA) de progresser : + 2% sur le semestre, d'où un marge de 12,3% (+ 90 points de base), et même + 5% au T2, ce qui porte la marge à 12,7% (+ 100 points de base). 'Toutes les divisions suivent la trajectoire de marge visée', a déclaré la direction.
De plus, le cash flow opérationnel a plus que doublé sur le semestre, à 1,3 milliard de dollars, et il augmente toujours de 80% au T2.
'Nous avons amélioré note marge opérationnelle pour le 7e trimestre consécutif et augmenté significativement le cash flow', a d'ailleurs souligné Ulrich Spiesshofer. Ce dernier s'est également félicité que sa stratégie de focalisation sur les marchés de croissance ait en partie contrebalancé 'l'impact de marchés difficiles, comme les industries de transformation'.
Malgré tout, mais en raison de charges pour restructurations, le résultat net part du groupe d'ABB recule nettement de 21% sur le semestre, à 906 millions de dollars, et même de 31% au T2.
En guise de prévisions de court terme, ABB se veut des plus prudents : la direction estime que 'les évolutions macroéconomiques et géopolitiques brossent un tableau mitigé marqué par la persistance de l'incertitude'.
'Les regards devraient maintenant se tourner vers la journée investisseurs attendue en octobre, où le groupe devrait dévoiler quel sort il réserve à sa division Power Grids', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
Le groupe a en effet annoncé que cet événement, prévu le 4 octobre, ferait non seulement le point sur le plan NextLevel, mais qu'il porterait aussi sur le portefeuille d'activités du groupe. L'avenir de la division Power Grids, qui fournit grosso modo des équipements aux opérateurs de réseaux électriques et a subi un plan de redressement important alors qu'elle est sous le feu d'une concurrence vive, sera notamment évoqué.
Pour mémoire, Power Grids concentre environ 32% du CA et des commandes d'ABB. Elle est la seule des des quatre divisions a n'avoir pas enregistré une croissance organique négative au T2, avec + 1%.
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