Au terme du premier fixing de ce mercredi à Londres, l'once d'or fin cotait 1.255,7 dollars (+ 2,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.139 euros (+ 7 euros).
L'appréciation relativement vive de la valeur refuge en euros peut s'expliquer par la dépréciation de la monnaie unique européenne, sous pression ces derniers jours face au dollar américain. Rappelons que l'euro était monté jusqu'à 1,16 dollar au début du mois de mai dernier, avant d'entamer un mouvement de repli irrégulier. En effet, les 1,10 dollar l'euro ont été 'cassés' à la fin du mois de juillet, puis la devise européenne avait repris, mi août, le chemin des 1,1350 dollar.
En effet, c'est peut-être plutôt du côté des taux d'intérêt qu'il faut aller chercher l'explication des évolutions baissières du cours de l'or ces dernières semaines. Le rendement de l'obligation d'Etat fédérale américaine à dix ans, soit 1,55% environ à la fin du mois de septembre, se tend rapidement : les 1,78% sont testés ce midi, ce qui signale la généralisation de l'anticipation selon laquelle la Fed relèvera ses taux directeurs en décembre.
Idem pour le Bund allemand de même échéance : négatif à hauteur de 0,14% environ à la fin du mois de septembre, le voilà désormais symboliquement positif (+ 0,05%). Les rumeurs de tapering de la part de la BCE peuvent peser dans la balance.
Quoi qu'il en soit, la masse d'or formant la contrepartie du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, est restée stable hier soir, pour le troisième jour de Bourse de suite, à 958,9 tonnes.
A titre de comparaison, au soir du 26 septembre, jour où selon les cours de Londres l'once a dépassé pour la dernière fois les 1.340 dollars, cet encours était de 951,2 tonnes. Les prises de profit des investisseurs haussiers semblent donc limitées au regard de la baisse des cours.
EG
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L'appréciation relativement vive de la valeur refuge en euros peut s'expliquer par la dépréciation de la monnaie unique européenne, sous pression ces derniers jours face au dollar américain. Rappelons que l'euro était monté jusqu'à 1,16 dollar au début du mois de mai dernier, avant d'entamer un mouvement de repli irrégulier. En effet, les 1,10 dollar l'euro ont été 'cassés' à la fin du mois de juillet, puis la devise européenne avait repris, mi août, le chemin des 1,1350 dollar.
En effet, c'est peut-être plutôt du côté des taux d'intérêt qu'il faut aller chercher l'explication des évolutions baissières du cours de l'or ces dernières semaines. Le rendement de l'obligation d'Etat fédérale américaine à dix ans, soit 1,55% environ à la fin du mois de septembre, se tend rapidement : les 1,78% sont testés ce midi, ce qui signale la généralisation de l'anticipation selon laquelle la Fed relèvera ses taux directeurs en décembre.
Idem pour le Bund allemand de même échéance : négatif à hauteur de 0,14% environ à la fin du mois de septembre, le voilà désormais symboliquement positif (+ 0,05%). Les rumeurs de tapering de la part de la BCE peuvent peser dans la balance.
Quoi qu'il en soit, la masse d'or formant la contrepartie du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, est restée stable hier soir, pour le troisième jour de Bourse de suite, à 958,9 tonnes.
A titre de comparaison, au soir du 26 septembre, jour où selon les cours de Londres l'once a dépassé pour la dernière fois les 1.340 dollars, cet encours était de 951,2 tonnes. Les prises de profit des investisseurs haussiers semblent donc limitées au regard de la baisse des cours.
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