PARIS (Reuters) - Répétition titre.
Amundi a enregistré une collecte nette de 39,1 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, en repli de 40% par rapport à l'an dernier sur la même période, et confirme l'ensemble de ses objectifs financiers.
Le gestionnaire d'actifs, détenu à 75,53% par le Crédit agricole, indique vendredi dans un communiqué que les investisseurs institutionnels et les fonds souverains ont été une nouvelle fois les principaux contributeurs de cette collecte depuis le début de l'année.
Sur ce segment de la clientèle institutionnelle, la collecte nette s'est élevée à 25 milliards d'euros entre janvier et septembre. Elle est ressortie à 14,2 milliards d'euros pour la clientèle de particuliers.
"Nous avons fait en neuf mois l'objectif annuel que nous avions annoncé au moment de l'IPO (introduction en Bourse, NDLR), c'est-à-dire 40 milliards d'euros", a déclaré Yves Perrier, le directeur général d'Amundi, lors d'une conférence téléphonique.
"Cette performance est notable parce qu'elle a été réalisée au moment même où l'environnement de marché reste marqué par une aversion aux risques de la part des clients particuliers."
A fin septembre, ses encours sous gestion s'élèvent du coup à 1.054 milliards d'euros, contre 952 milliards un an plus tôt.
Le groupe a en outre indiqué qu'il n'entendait pas relever son objectif de collecte annuelle de 40 milliards d'euros.
"Il est trop tôt pour relever l'objectif de collecte annuelle", a ainsi déclaré Yves Perrier.
"Ce que nous avons fait pendant ces neuf mois, par vents plutôt contraires, nous conforte dans nos engagements. Et en même temps, nous n'avons pas envie à ce stade, il faut rester humble, de les relever", a-t-il ajouté à propos des objectifs financiers.
Amundi a en outre réitéré son intérêt pour racheter Pioneer, la filiale de gestion d'actifs de la banque italienne UniCredit. Mais son directeur général a fait savoir que le groupe n'avait pas pour le moment déposé d'offre ferme.
La semaine dernière, le gestionnaire d'actifs a démenti avoir soumis une offre de quatre milliards d'euros pour racheter Pioneer.
(Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)